NOCTURNES ROUGES
Terra-Nova

Douze ans ont passé depuis la main-mise d’Aghiis sur le monde d’Ethyl. Le monde est plongé dans la pénombre et voit ainsi les créatures de le nuit et le Seiitis dominer. Mais douze années n’ont pas fini d’étancher la soif de vengeance de May qui souhaite retrouver le vampire qui lui a voler son père. Sa nouvelle piste la conduit au pied de la ville légendaire de Terra-Nova. Mais les retrouvailles avec le fameux vampire Elijah vont être bouleversées par le siège de la ville par les Seiitis. Ces derniers, sous les ordres d’Aghiis vont tout faire pour faire mettre la main sur une adolescente répondant au nom de Lucia et ayant la particularité de faire revenir le Soleil.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NOCTURNES ROUGES #5 – Terra-Nova

Ce nouveau cycle de Nocturnes Rouges montre plusieurs tournant, d’une part Manu Nhieu délaisse le dessin pour se consacrer totalement au scénario et introduit ainsi un nouveau dessinateur en la personne de Looky. Mais aussi, avec les douze années de plus dans la chronologie, on change totalement d’univers. Un univers où pour le moment Granite, l’oncle de May est absent. En fait ce tome, donne l’impression que tout repart à zéro.
Cette refonte est sans doute le bienvenu pour faire débuter un novice comme Looky qui signe ici sa première bédé. Le mot refonte n’est pas galvaudé tant le style diffère de celui du premier cycle. Ici on s’éloigne de plus en plus du style propre à Manu Nhieu et qui donnait à la série une petite ressemblance avec le comics Battle Chasers. Même l’encrage est un peu moins marqué comme si le pinceau glissait avec légereté sur le crayonné. En fait, on a surtout l’impression que les planches sont mises en couleur directement sur un crayonné préalablement scané, ce qui donne cette première impression. Ici le trait nous donne vraiment des personnages plus adultes, avec un trait plus réaliste sans pour autant renier une filiation avec les mangas. Le Nocturne rouge de Looky se rapproche par certains aspects "d’anime" comme Escaflowne. Certes il y a quelque petits défauts comme certains visages qui voient certains de leur traits changer d’une case à une autre mais rien de bien méchant. Pour un premier essai, ces défauts sont négligeables tant le résultats global est séduisant.
Enfin, ce premier tome de ce nouveau cycle se montre très dynamique dans son récit et on est presque surpris en voyant la dernière page arrivée. Manu Nhieu ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. Un lecteur qui sera bien évidemment frustré en refermant son album, frustré de ne pas en savoir plus mais aussi par le fait de voir une si grande rupture avec le premier cycle. Mais l’entame de ce nouveau cycle est très prometteuse. Je terminerais en disant un peit mot sur cette sublime couverture qui nous rappelle un peu celle du quatrième tome, comme si c’était une manière de transmettre le flambeau. Avant May était rigolote, maintenant elle se montre séduisante, voire fatale et ce dans tous les sens du terme.

Par Eric, le 6 juillet 2008

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