NOIR BURLESQUE
Tome 1/2

Slick est dans de sales draps ! Il doit un paquet de dollars au boss de la mafia, Rex ! Mais ce qui l’embête le plus, c’est que son ex copine, Caprice, reconvertie dans le striptease et le burlesque, se soit mise en couple avec ce même gangster…

Par v-degache, le 2 janvier 2022

Publicité

Notre avis sur NOIR BURLESQUE #1 TL – Tome 1/2

Après son incursion dans le comics avec son diptyque Batman, il va sans dire que le retour d’Enrico Marini au franco-belge était attendu de pied ferme !
Des crimes, des morts, des drames passionnels, une femme fatale, le tout dans une ville étatsunienne idéalisée, tous les ingrédients du film noir sont bien présents dans ce premier tome de Noir burlesque ! Le tirage spécial réalisé par la librairie Momie propose de plus une belle couverture alternative, ainsi qu’un cahier graphique en fin d’ouvrage !

C’est bien sûr un plaisir de retrouver le trait de celui qui a magnifié Rome dans le Scorpion, même si ici la technique de dessin semble plus rapide et moins aboutie, et l’insert de quelques touches rouges sur le noir et blanc apparaissant parfois plus comme un gadget, qu’engendrant un véritable plus artistique !
Buildings, motels, night-club, bagnoles, beautés sulfureuses, viennent alimenter cet imaginaire lié à la mythologie du pays de l’Oncle Sam, et ceci pour notre plus grande joie !

Mais c’est au niveau du scénario que Noir Burlesque pêche surtout ! Celui-ci tourne vite en rond, notre héros Slick courant après la sulfureuse Caprice, qu’un méchant mafieux, Rex, lui a enlevé. Le tout est prétexte à exhiber les courbes de la belle stripteaseuse, ce qui ravit le lecteur mâle hétérosexuel, surtout lorsque c’est Marini qui s’en charge, mais provoque tout de même un certain ennui au fur et à mesure de la lecture de ce tome 1…

Passée la joie de profiter à nouveau du talent graphique de Marini, il faut malheureusement reconnaitre que l’album est globalement décevant, et espérer que le tome 2 propose une intrigue plus étoffée, et davantage ambitieuse !

Par V. DEGACHE, le 2 janvier 2022

Publicité