OLD BOY
Tome 1

10 ans…
10 ans qu’il est enfermé dans une pièce d’un bâtiment mystérieux, dans un étage qui n’existe même pas sur les plans. 10 ans qu’il n’a pour seul contact avec l’extérieur qu’un poste de télévision et les visites du coiffeur, une fois par mois… Quant aux gardiens, inutile d’espérer d’eux autre chose que des railleries…
Puis une nuit, il se retrouve relaché dans un parc, sans savoir pourquoi il est libre, et sans savoir non plus pourquoi il était emprisonné… Va-t-il recommencer une nouvelle vie, ou tenter de retrouver la sienne ?
Mais a t-il vraiment sa liberté ? Est-ce qu’une nouvelle sorte de captivité ne fait pas que commencer ?

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur OLD BOY #1 – Tome 1

Ce manga, en huit volumes au Japon, et terminé depuis déjà 1997, a connu une adaptation en film ces dernières années avec succès. Voilà maintenant le manga qui paraît en france, dans une version bien mise en valeur par Kabuto, qui décidément ces derniers temps sort des séries qui valent franchement le détour (NDA : Sanctuary, Daigo, Rainbow…). La maquette et la traduction sont plutôt bien soignées, et nous voilà devant un manga doté d’un excellent rapport qualité/prix.
Pour le scénario, les cinéphiles ayant vu le film ne devraient pas avoir de problèmes à ressituer le contexte, et pour les autres, nous commençons avec un homme dont on ne connait rien, sinon ce qui se passe au cours du manga. Son passé ne nous est révèlé à aucun moment, ce qui a le mérite de nous tenir en haleine… Bref, question histoire, rien à redire, et sans avoir vu le film, c’est sans aucun doute très prenant.
Pour le graphisme, je dirais qu’il est adapté. Ce n’est pas des dessins sublimes que nous avons devant les yeux, mais tout simplement un graphisme qui tient très bien la route, et qui sert bien le récit. J’aime particulièrement le personnage mystérieux, qui a une carrure impressionnante.
En résumé, un graphisme plus qu’honnête, pour une histoire prenante, une suite attendue avec impatience donc.

Par Siam l'Archiviste, le 7 août 2005

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