ORCS & GOBELINS
Nerrom
Après son douloureux périple sur le territoire gelé de la Borduria, l’orc Nerrom est retourné chez lui en Terre de Mahalal afin d’alerter les siens d’un danger imminent. A peine a-t-il abordé l’île qu’il est accueilli avec rudesse par Kragorl, fils de Goragh, un des chefs de tribu de l’archipel. Sa bévue épongée, Nerrom tente d’avertir ses hôtes mais sans pour autant être entendu. Il poursuit sa route jusque dans son fief, rejoint bientôt par le jeune Kragorl. Mais en arrivant, il est surpris de ne trouver aucun compatriote. Après avoir cherché minutieusement, il décide de continuer son chemin vers d’autres clans afin d’annoncer la guerre à venir. Malheureusement, partout où il passe, il n’est que très peu écouté et se rend à l’évidence qu’une cohésion entre les clans contre un ennemi commun risque d’être très laborieuse. En dernier lieu, il se dirige vers la forteresse d’Onkboor, un khan orc à grande notoriété avec lequel il a eu quelques soucis auparavant. Est-ce dernier sera prêt à l’entendre et à fédérer tous les clans contre la terrible menace venant de la Borduria.
Par phibes, le 15 décembre 2022
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Scénariste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302096899
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Notre avis sur ORCS & GOBELINS #19 – Nerrom
Après avoir participé dans la série Mages (tome 6 – Yoni) au côté de Nicolas Jarry, David Courtois reste fidèle à l’univers des Terres d’Aquilon et nous offre, pour la première fois dans ce cycle, une aventure liée aux Orcs et Gobelins. Pour cela, il s’est donné comme tâche de donner une suite au périple de Nerrom, l’orc chaman que l’on a pu découvrir dans le tome 6 de la saga des Elfes, lorsque celui-ci, en compagnie de Lanawyn et Turin ont dû se frotter à la nécromancienne Lah’saa et ses goules.
Cette aventure qui se passe exclusivement en terre d’orcs permet de mettre le fameux Nerrom dans des dispositions salvatrices. En effet, face à une invasion très probable des sinistres contingents de Lah’saa, il a décidé de prévenir ses pairs et même de les coaliser pour y faire front. L’on retrouve donc ce personnage rabougri dans une mission particulièrement délicate, à la limite de l’impossible au vu du caractère reptilien et tranchant des culs verts.
Cette aventure se veut plaisante à parcourir. David Courtois adopte les dispositions littérales de son confrère Nicolas Jarry et nous livre une narration intimiste particulièrement volumineuse. Usant pour cela le langage châtié de cette caste et se faisant fort de jouer sur leurs caractéristiques peu éclairées, l’auteur nous offre de bons moments entre humour et actions. L’intrigue qui fait de temps en temps appel au passé du personnage principal a tendance à démarrer doucement pour prendre toute sa résolution lors de la découverte du sombre complot qui en découle jusqu’à un final qui vaut pour son sel.
Pour une première dans cet univers, Marco Itry fait montre d’un savoir-faire certain. Son graphisme sortyboardé par Paolo Delplano et colorisé avec rigueur par Digikore Studio et Vincent Powell se veut en totale adéquation avec celui utilisé dans la saga, à la faveur d’un superbe travail dans la réalisation des décors tourmentés des Terres de Mahalal et surtout d’une bien impressionnante animation des nombreuses créatures à peau verte, que ce soit dans les combats ou dans leurs agissements autres.
Un épisode à la sauce orc bien efficace qui nous ramène adroitement lors de la Guerre des Goules.
Par Phibes, le 15 décembre 2022
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