PANDALA
Tome 1
Il était loin de sa maison, ce petit panda, lorsqu’un sinistre fumet vint lui chatouiller les narines. La rage dans les yeux, il courut à son village et vit ce qu’il redoutait : tout avait été ravagé et était la proie des flammes. Petit panda était le seul survivant. Il quitta alors sa demeure en n’emportant avec lui qu’un bout de pendentif que son père avait tenu en main jusque dans la mort.
Seul au monde, petit panda allait être confronté aux "autres". Ainsi, il allait vivre l’humiliation auprès des renards, trouver un mentor qui lui enseignera l’art de s’imposer… Il allait voir ce même mentor mourir sous ses yeux, aussi, faisant à nouveau de lui un orphelin.
Mais il allait surtout partir à la recherche de celui qui avait détruit son village et sa famille. Le seul indice qu’il ait pour guide vers son objectif étant le pendentif cassé de feu son père.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782952450997
Notre avis sur PANDALA #1 – Tome 1
Peut-être connaissez-vous Dofus, ce jeu video en ligne, mais aussi la série manga réalisée par Tot, Ancestral Z et Crounchann aux éditions Ankama ? Non ? Et bien sachez que Dofus, c’est tout un univers a découvrir en manga…
…mais que c’est aussi le sous-titre de cette bande dessinée Pandala ! Etrange, non ?! Quel sera le lien entre ces deux productions des éditions Ankama ? Le mystère reste entier…
D’un format plus petit qu’un format normal et avec une couverture cartonnée de grande qualité (épaisse, en couleur, avec un vernis sélectif), Pandala est dès le premier coup d’œil un objet-livre magnifique. Et cette première impression ne trompe pas sur le contenu, une histoire animalière haute en couleurs.
La BD Pandala est vraiment conçue comme un dessin animé, et on ne serait pas étonné qu’un jour le petit panda puisse être porté à l’écran. En effet, comme dans les animes, on a des personnages dont les contours sont relevés par des traits et qui sont apposés sur (et dans) les décors qui sont, eux, sans traits de contours. Les personnages sont colorisés à l’informatique mais ces fameux décors sont peints. Et quand je dis "fameux", je pèse mes mots ; car les yeux avertis verront tout de suite que Bertrand Hottin, le dessinateur, puise avec succès son inspiration dans des œuvres comme celles de Miyazaki pour les paysages vraiment très beaux et plutôt dans le monde du jeu video pour ses personnages ! (Que j’aime un peu moins, à part le craquant petit panda à la frimousse toute rondouillarde !)
Pandala est une histoire muette. Elle se lit donc vite si on ne prend pas le temps de s’attarder sur les dessins. Et lire trop vite serait dommage ; cela risquerait de faire passer le lecteur à côté de certaines émotions : pensez-vous, Pandala n’est encore qu’un petit enfant quand le malheur tombe sur lui. La vengeance de la mémoire d’une famille par un enfant, c’est tellement plus fort que lorsqu’un super-héros aguerri s’en charge !!!
N’hésitez pas à vous procurer cet album. Il séduira les connaisseurs tout comme les enfants à la portée desquels il est, naturellement.
Par Sylvestre, le 16 avril 2007
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