PETITS MYTHOS (LES)
Détente aux enfers

La jeune Eurydice est morte à la suite d’une morsure d’un serpent et se retrouve prisonnière des enfers. Le petit Orphée, qui ne peut se consoler de la disparition de sa copine, est encouragé par Totor le minotaure et Atlas pour aller la délivrer. En effet, Cerbère fait la sieste, Perséphone est sortie pour toute la journée et Hadès promène l’Hydre. Profitant donc d’un petit moment de répit et plan des enfers en mains, le petit héros part en quête de la cellule où est retenue son amie. Une fois retrouvée, il agit en drôle de libérateur. Totor et Atlas en sont totalement interloqués. Ouaip, nos héros antiques et en herbe ne sont pas prêts à rentrer dans la légende.

Par phibes, le 28 mai 2015

Notre avis sur PETITS MYTHOS (LES) #5 – Détente aux enfers

Les petits mythos reviennent pour la cinquième fois grâce à l’inspiration de leurs créateurs à savoir Christophe Cazenove et Philippe Larbier. De nouveaux exploits nous sont donc proposés, toujours inspirés par ceux que la mythologie grecque a rapportés, et qui permettent de voir, dans une forme divertissante, les divinités antiques au temps de leur enfance.

Conformément aux précédents épisodes, l’on retrouve les petits personnages récurrents comme Totor le minotaure, Atlas le futur Titan, Midas et son pouvoir de transformer en or tout ce qu’il touche, Artémis la chasseresse, Hercule, Agamemnon, Méduse… Par ailleurs, on en découvre d’autres de moins courants comme Orphée (le futur époux d’Eurydice), Charon le passeur du fleuve Styx ou Thésée (l’adversaire du minotaure).

A la faveur de cette nouvelle galerie, Christophe Cazenove trouve de nouveaux gags, dont la plupart, ici, se nourrissent évidemment de leur contexte mythologique, et tout particulièrement pour Orphée, Hercule, Hadès et bien d’autres, de leur lien avec le Royaume des morts (les Enfers). Une fois encore, l’on pourra concéder que Cazenove continue à s’amuser à faire le grand écart entre la légende grecque et les pérégrinations enfantines et parodiques des petits héros, et le fait de manière inspirée. Les historiettes qui s’y rapportent et qui s’étalent sur une à plusieurs planches, restent de qualité et bénéficient, eu égard à la risibilité avérées des chutes et au dynamisme des petits personnages, d’un niveau constant.

La partie graphique montre une fois encore que Philippe Larbier a la totale mainmise sur cet univers antique et humoristique. D’un trait maintenant éprouvé, l’artiste parvient à faire passer un message rafraîchissant que petits et grands peuvent apprécier pleinement. On perçoit là aussi, l’amusement du dessinateur, qui joue sur le côté infantile de ses personnages et sur leurs expressions caricaturales qui se veulent réellement comiques.

Une descente aux enfers de mythologie grecque qui vaut part son potentiel de détente.

Par Phibes, le 28 mai 2015

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