PHARAON
Philtre pour l'enfer

Dans un casino de Manaus, sur le fleuve Amazone, un touriste italien est victime d’une crise de démence et assassine tous ceux qui se dressent sur son passage. Il s’avère que cette folie subite est due à l’absorption d’un produit hallucinogène militaire, l’AZW4 appelé "le philtre de la mort", volé dans un laboratoire expérimental.
Un agent secret du nom de "Pharaon" appartenant à l’organisation Cobra est dépêché sur place pour enquêter sur cette sombre affaire dont le groupe terroriste Anti serait, semble-t-il, à l’origine.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PHARAON #1 – Philtre pour l’enfer

Créée en 1981, cette série a été initiée par un monstre de la BD, en pleine productivité à savoir A.P. Duchateau déjà auteur de plusieurs séries en cours (Ric Hochet, Chick Bill, Yalek, Hans…). Il confie le dessin à Daniel Hulet, connu, à cette époque pour ses travaux dans des hebdomadaires tels que Spirou et Tintin.

Le présent épisode nous emmène sur le territoire de la jungle amazonienne dans une bourgade isolée pourvue d’un hôtel et d’un casino grand standing. Dans ce lieu luxuriant, une organisation du crime donne du fil à retordre à une autre travaillant pour le gouvernement.

"Pharaon" est le type d’aventures plaisantes flirtant avec le fantastique dans lesquelles évolue un personnage malmené par un patron légèrement cynique et des méchants manipulateurs dont le responsable reste sournoisement dans l’ombre. A la façon d’un 007, il se dégage des situations embarrassantes en prêtant l’œil à tout ce qui bouge et en utilisant quelques artifices. Il se reconnaît facilement au pendentif en forme de pyramide qu’il arbore généreusement autour de son cou.

On saluera le travail remarquable de Daniel Hulet qui fait preuve d’une inventivité dans le mixage des différents plans et d’un réalisme époustouflant. Les dessins en plongée interpellent favorablement et les représentations touffues de la jungle sont angoissantes à souhait. Les couleurs, quant à elles, ont un aspect bien authentique.

Sans craindre d’être contaminé par ce terrible AZW4, vous pouvez vous piquer au jeu en suivant les péripéties de ce pharaon moderne.

Par Phibes, le 6 août 2007

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