PHARAON
Des ombres dans le sable
De retour de sa mission en Alaska, Pharaon a perdu sa confiance en lui et a demandé un congé sabbatique à "Cobra". Souvent victime de cauchemars liés à l’Egypte, pourchassé par une "ombre noire", il erre dans les rues bruxelloises. Hospitalisé à la suite d’une de ses crises, il est rattrapé par son clone mis au point par Seth qui lui avoue le manipuler psychologiquement pour prendre sa place au sein de l’organisation "Cobra".Une seule solution s’impose à Pharaon : tuer son double pour infiltrer le groupe "Seth" et faire tomber son réseau.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803900238
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Notre avis sur PHARAON #6 – Des ombres dans le sable
On retrouve l’agent spécial Pharaon en un rôle dans lequel nous n’avons pas l’habitude de le voir. En effet, suite à sa mission en Alaska (voir tome 4), il n’aspire plus à la même volonté de travailler pour le compte de "Cobra". Victime de ses visions nocturnes tentaculaires, il doit se battre contre lui-même en se raccrochant au seul ustensile qui le raccroche à la vie qu’est l’anneau de Möbius et se prouver à lui-même qu’il n’est pas fou.
Dans cet opus, intervient un personnage qu’on avait perdu de vue depuis le tome 3 à savoir le dénommé Seth. Malfaiteur cherchant à dominer le monde, il tente de pénétrer le groupe "Cobra" en faisant participer le clone de Pharaon dont on avait vu l’ébauche à la fin de "l’incarnation de Seth".
A.P. Duchâteau nous sert une aventure aussi noire que l’ombre qui poursuit son personnage central. La folie qui s’empare de Pharaon semble communicative à un point qu’elle en devient insoutenable. Heureusement qu’après les 20 premières pages sombres, le scénario s’emballe pour enfin retrouver l’action à laquelle on est mieux préparé.
Daniel Hulet n’a pas son pareil pour plonger le lecteur dans un genre d’atmosphère suffocante, noire à souhait et angoissante. Les dessins qu’il réalise sont une traduction parfaite de l’état psychique tourmenté dans lequel se trouve Pharaon. Les décors qui se délitent par l’action de l’ombre noire sont démoniaques. Les découpages des planches sont l’expression flagrante de la volonté du dessinateur d’innover en la matière en proposant des vignettes non alignées et aux bulles surdimensionnées.
L’ombre de Seth plane dans cet opus qui, je vous le concède, à de quoi vous faire grincer les dents.
Par Phibes, le 22 septembre 2007
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