PLUME AUX VENTS
Beau-Ténébreux
Nous sommes en novembre de l’an de grâce 1626. Le froid et la neige empêchent toute activité dans le port de Québec. Malgré tout, un personnage se nommant Etienne Brûlé se présente au comptoir pour y déposer un blessé qui n’est autre que Taillefer, l’ange gardien de la Baronne de Troïl.
Pendant ce temps, celle-ci, perturbée, s’intègre dans sa nouvelle famille d’adoption mohwak et espère toujours retrouver son père, « l’oiseau-tonnerre ».
Malheureusement, lors d’une partie de chasse, Ariane est enlevée par des guerriers onondogas qui la recherchent pour laver l’affront qu’a subi Umak, leur chef de guerre.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205052047
Notre avis sur PLUME AUX VENTS #3 – Beau-Ténébreux
« Beau-Ténébreux », du nom de l’indien « inverse » (homosexuel) qui accompagne Ariane, s’inscrit dans le même moule que les précédents tomes de cette même série.
Au risque de se répéter, « Plume aux vents » fait partie des récits d’aventures historiques qui vous clouent sur place tant la beauté des graphismes et la tournure des dialogues sont captivantes.
Il a fallu, toutefois, attendre cinq ans avant de voir paraître cet album, autant dire une éternité pour celui qui suit assidûment la série.
Malheureusement pour le collectionneur qui possède les deux premiers tomes en édition originale, le format a changé contribuant à dépareiller la série.
Tout au long du récit présent, le lecteur est plongé dans un contexte très variable. Au fil des vignettes, se succèdent sans temps mort des moments de quiétude propices à des tirades pleines de bons sentiments et d’humanité entrecoupés d’instants de cruauté, de barbarie et de trahison.
Une pléthore de personnages hauts en couleurs interviennent au fil de l’histoire traduisant une documentation sans faille des auteurs sur les us et coutumes de l’époque chez les indiens et les conquérants du nouveau monde.
Afin de récompenser la patience du lecteur, l’éditeur nous gratifie d’un complément de huit pages comportant des crayonnés d’André Juillard. Ils confirment à juste titre le travail énorme de recherche de celui-ci pour les besoins de l’album et sa maîtrise graphique.
Par Phibes, le 23 février 2007
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