POUR UN PEU DE BONHEUR
Aurélien

 
Lorsqu’un homme a été pris pour cible par le mystérieux et introuvable sniper qui jusque là ne s’en était pris, aux alentours du village, qu’à des animaux, il est devenu clair pour Nivoix qu’il devait passer à la vitesse supérieure dans son enquête… Il s’est alors rapproché de Félix qui a pu l’aider dans sa traque grâce à la nacelle qu’il réussissait à élever dans les airs au moyen d’astucieux cerfs-volants.

Le mystère du tueur était donc en passe d’être résolu. Mais dans le même temps, Nivoix et la compagne de Félix avaient découvert qu’une autre énigme était à démêler au village…
 

Par sylvestre, le 19 mai 2013

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Notre avis sur POUR UN PEU DE BONHEUR #2 – Aurélien

 
Deux éléments importants présidaient au premier tome ; deux éléments qui pour ainsi dire offraient deux mystères. Le premier, c’était le retour de Félix dont la réinsertion engendrait à elle seule questions et situations, assurant de l’intérêt à l’histoire et insufflant une part d’extraordinaire dans le contexte communautaire des villageois mais également au cœur même du propre foyer de l’intéressé. Et le second, c’était cette enquête visant à débusquer un mystérieux tireur isolé qui mettait les gens du village à cran.

Dans ce deuxième album, le premier mystère s’estompe à mesure que Félix regagne enfin sa place dans la société, laissant à l’énigme du tireur isolé la part belle. Mais, alors que le lecteur se laisse embringuer dans cette traque de l’introuvable sniper et la voit évoluer jusqu’à en connaître l’issue, le "mystère Félix", qu’on ne considérait alors plus comme un mystère, reprend le dessus, soudainement dopé par d’insoupçonnables nouveaux éléments ! Comme un cœur qui battait avant de décliner puis d’enfin se remettre à fonctionner correctement…

Le scénario nous prend en effet de court, dans ce second volet, et on ne peut qu’applaudir les auteurs pour ce résultat. Ils nous ont fait baisser la garde sur un thème puis ont réussi à focaliser toute notre attention sur un autre (qui cependant n’était pas que diversion ; on avait droit là à une véritable seconde intrigue) pour mieux nous surprendre. En outre, ces deux pôles d’intrigue se révèlent étroitement liés et confirment la "solidité" du scénario et donc la qualité du récit même si question originalité, on aura forcément une pensée à un moment ou à un autre [attention ! spoiler ?!], au Retour de Martin Guerre et à l’adaptation Sommersby. (A ceci près que notre défiguré de papier n’a pas la complète belle gueule d’un Richard Gere !)

Très bon diptyque que ce Pour un peu de bonheur, de l’inspiré scénariste Laurent Galandon et du dessinateur A.Dan. Une BD recommandée, à découvrir dans la collection Grand Angle du catalogue des éditions Bamboo.
 

Par Sylvestre, le 19 mai 2013

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