PRINCE VALIANT
1955 - 1956

(Reprend les strips de Prince Valiant qui vont du 2 janvier 1955 au 30 décembre 1956)
Il faut dorénavant au Valiant et Aleta rentrer au royaume de Thule, mais la voie des mers est déconseillée à cause des pirates qui y affluent en ce moment, de même que la voie des terres est traversée par des hordes de sauvages. Mais Katwin leur conseille alors d’aller jusqu’à Constantinople, de récupérer des bateaux plus fin et de remonter ensuite le fleuve Dnieper puis le Dvina, ce qui leur permettra de traverser plus directement le continent et de retomber sur la Baltique… Commence alors un long et périlleux voyage ou Aleta est même à un moment enlevée pour intégrer le harem du Dragba Khan… Mais tout se termine bien !
Cependant, à Thule il faut dorénavant trouver de nouvelles terres à cultiver, le jeune prince Arn décide d’aller explorer seul les montagnes afin de trouver ce qu’il faut…

Par fredgri, le 13 juin 2015

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Notre avis sur PRINCE VALIANT #10 – 1955 – 1956

Retour du Prince Valiant et de ses aventures en famille pour revenir chez lui, à Thule. Évidemment Hal Foster en profite pour nous dépeindre un cadre naturaliste autour de ses exploits et c’est vraiment passionnant de suivre, semaine après semaine, l’avancée de ces péripéties. D’autant que l’auteur s’est extrêmement bien documenté et ça se voit, surtout quand il s’agit d’envoyer le jeune Arn dans les montagnes, de le regarder fabriquer ses skis etc.
J’avoue que j’aime beaucoup ce strip captivant qui ne se contente pas d’uniquement nous proposer des batailles, mais plutôt d’ouvrir le récit à des tas de petites scénettes du quotidien, ou parfois Valiant lui même se tient au second plan, surtout quand il s’agit de lâcher la bride à son fils.
Et plus le garçon grandit plus sa relation avec son père, plus son envie d’être un grand, indépendant l’amène à prendre des initiatives.
Et c’est à ce moment là que je trouve l’écriture de Foster des plus subtiles, même s’il a aussi tendance à tomber dans les lieux communs, mais le message est important et bourré d’humanisme ! (Puis accessoirement j’adore la relation entre Arn et ses parents, surtout avec sa mère…)

Comme d’habitude, Foster reste très constant dans son traitement de l’aventure, il alterne les longs voyages, les batailles, les plans larges très impressionnants et les moments plus anecdotiques, le tout saupoudré de scènes plus didactiques ou on voit les hommes construire des bateaux, préparer un camps etc. Tout le charme de ce strip tient donc de ce mélange qui est très appréciable dans le cadre d’un volume comme celui là, ou on lit d’un bloc deux années de strips !

Puis on est impressionné par l’incroyable richesse de ces planches, on s’arrête très régulièrement pour simplement admirer la maestria de l’artiste, cette finesse de trait, cette justesse des détails et ces cadrages incroyables ! On comprend bien pourquoi, même encore maintenant, Foster est considéré comme l’un des grands maîtres de la BD !

La traduction en France semble s’être arrêtée depuis septembre dernier avec le volume 5, c’est dommage car chaque tome est un pure bonheur de lecture. Je vous conseille donc de découvrir ces versions originales agrémentées d’illustrations, de commentaires…
Un indispensable !

Par FredGri, le 13 juin 2015

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