PRINCE VALIANT
1961 - 1962

Après s’être débarrassé de l’infâme Trasos, Valiant apprend qu’il est à nouveau père d’un petit garçon. Cependant, le prince Arn se fait kidnapper par trois fuyards qui l’emmènent, avec ses amis, pour tenter d’une part de les revendre en tant qu’esclaves puis de tirer une rançon de Valiant et Aleta… Après avoir réussi à secourir son fils, Valiant l’emmène avec lui pour l’assister dans sa campagne pour ouvrir des partenariats commerciaux avec l’île de Misty. Ils rencontrent alors la jeune Taloon qui trouble Arn !!! Peu de temps après, Valiant et Arn partent pour Rome pour tenter d’ouvrir des accords commerciaux avec Camelot ! Mais l’opération est difficile car les riches notables freinent tout contact avec l’empereur !

Par fredgri, le 16 janvier 2017

Publicité

Notre avis sur PRINCE VALIANT #13 – 1961 – 1962

Chaque nouveau volume de Prince Valiant nous emporte bel et bien dans la grande aventure, sur fond de chevalier, d’ennemis à combattre, de machinations à dénoncer. Harold Foster nous tient ainsi depuis le début, alors que son strip entame sa vingtième année d’existence. C’est dire cette incroyable longévité, modèle du genre ! La narration, les idées et le graphisme n’ont absolument rien perdu de leur énergie, même si la série garde son timbre si classique, parfois même quelque peu désuète, c’est vrai, mais quel charme !

Dans ce volume, Arn prend bien conscience de son futur rôle d’héritier du trône de sa mère, il sait qu’il lui faut désormais apprendre à être un homme, comme son père, d’autant qu’il en a la ressource, le caractère. On sent que Foster reste néanmoins dans un modèle presque machiste. La femme, même si elle a la carrure et le rôle d’Aleta, n’en reste pas moins la femme de son mari, celui qui dirige la maisonnée, qui part à l’aventure pendant qu’elle l’attend patiemment ! Et d’ailleurs la jeune femme n’a pas fini de revenir sur ce rapport de force domestique, de régulièrement frapper du poing, ce qui a pour effet de culpabiliser le prince.
Mais c’est intéressant, car on est ainsi confronté à une psychologie qui date quand même, un modèle narratif d’un autre âge qui a longtemps marqué la littérature, reflet d’une société patriarcale par excellence ! Alors on sourit maintenant devant ces scenettes, on a quand même le sentiment/illusion d’être passé à autre chose, mais quand même…

En attendant, c’est toujours un incroyable plaisir de retrouver ces histoires qui s’enchaînent sans interruption. On guette du coin de l’œil le jeune Arn qui promet de bientôt prendre le flambeau… Il faut préciser que Foster laissera ses pinceaux dans huit ans, que les enfants grandissent et gagnent en personnalité et en indépendance. Il faut donc surveiller très attentivement les volumes à venir…

Très recommandé !

Par FredGri, le 16 janvier 2017

Publicité