PROMETHEE
Le sarcophage

Depuis les terribles évènements liés à l’horaire fatidique du 13 heures 13, Jeff Spaulding, responsable de vol à la NASA, poursuit ses investigations afin de comprendre l’origine de ce fléau planétaire. Après avoir obtenu inopinément un indice de son ami Richard Percy, ce dernier parvient à se focaliser sur un site militaire désaffecté, Camp Hero, où se seraient déroulés antérieurement des essais avant-gardistes. Fort de ces éléments qui pourraient lui permettre d’espérer la sauvegarde de son épouse, Spaulding se transporte sur les lieux et découvre en ces gigantesques installations souterraines des choses bien étranges en rapport avec un certain projet Montauk. Que cache réellement Camp Hero ? Quel est son lien avec les évènements qui grève la planète ? Le journaliste Frederick Barnes va lui apporter certaines réponses… et pas des moindres !

 

Par phibes, le 31 janvier 2012

Notre avis sur PROMETHEE #5 – Le sarcophage

Le récit fragmenté dans lequel Christophe Bec nous a immergé depuis quatre albums trouve enfin ici un début d’explications sur les évènements peu ordinaires liés au 13 heures 13. Conservant le même concept stroboscopique quant aux allers et venus dans le temps, l’aventure semble se déclarer au travers des investigations de Jeff Spaulding.

L’intrigue est toujours de bon niveau, haletante par la multiplicité des faits, et génère avec habileté et surprises de nombreuses pistes à la fois authentiques (le projet expérimental Montauk a une base réelle) et fantastiques de par l’empreinte récurrente d’une présence extraterrestre et d’une expérimentation barbare à travers le temps. La rencontre de Jeff Spaulding avec le journaliste Frederick Barnes signe l’amorce d’un lever de rideau assez effarant qui, évidemment, se prolongera sur le tome prochain.

Cet épisode se veut réunir pas moins de six dessinateurs (et des pointures) aux influences différentes mais tous adeptes d’un dessin réaliste. Compte tenu de cette association, on pourrait craindre une trop grosse cassure dans le défilement de planches. Or, il n’en est rien puisque le trait de chacun se confond, se mêle harmonieusement sans aucune difficulté visuelle majeure à l’instar du trait authentique impulsé au départ par le maître d’orchestre Christophe Bec.

Une nouvelle étape dans l’aventure, à la fois soutenue et intrigante, qui en appelle bien sûr une autre qui, espérons-le, sera encore plus explicite dans le pourquoi des évènements incroyables du 13 heures 13.

 

Par Phibes, le 31 janvier 2012

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