PROTOCOLE DU TUEUR (LE)
Le tueur à la ficelle

Un meurtrier en série surnommé le tueur à la ficelle sévit pour la quatrième fois dans la ville où Jean Lestrade est Maire. Ce dernier est directement concerné par cet assassinat puisque la victime est en fait sa maîtresse. Afin d’éviter tout scandale qui nuirait à sa future carrière au sein du gouvernement, le premier magistrat de la ville en réfère à son ami Kelian, inspecteur de police qui n’hésite pas à se mouiller pour lui en escamotant une pièce à conviction. Chargé de l’enquête, il constate que le tueur n’a pas, cette fois, respecter le protocole de mort établi pour les trois premiers meurtres. S’agit-il d’une manœuvre sournoise pour brouiller les pistes ou celle d’un imitateur ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PROTOCOLE DU TUEUR (LE) #1 – Le tueur à la ficelle

Après le succès des deux illustres séries INRI et le Triangle secret, le prolifique et talentueux Didier Convard revient en cette fin d’année dans un nouveau thriller paru dans la collection "investigations". Pour l’occasion, il met en scène un tueur pathologique exécutant ses victimes selon un rite bien défini.

Cette terrible histoire, qui repose sur des secrets morbides, trouve son origine dans les années 80 aux abords du bassin d’Arcachon. Vingt-six ans plus tard, ils refont surface dans une grande ville française frappée par ce même fléau pour la quatrième fois. Quel est ce tueur ? Telle est la question que l’on peut se poser et qui trouvera, dans le présent tome, une réponse différente de celle que l’on attend.

Didier Convard signe ici un excellent polar sinistre et énergique, plein de suspicion, dans lequel la perfidie tient une place prépondérante. L’enquête policière, à double direction, est très bien menée, entrecoupée de flash-back délivrés à doses homéopathiques et levant petit à petit le lourd secret du drame de la station balnéaire d’Andernos de 1980. Le récit est envoûtant à souhait par ses nombreux rebondissements, ses virements de situation bien disséminés et le rythme employé.

Denis Falque dont on connaît les travaux graphiques des séries susvisées confirme son talent et réalise des dessins d’une grande finesse et d’un réalisme très convaincant. Agrémentés par des couleurs non violentes en harmonie avec l’atmosphère inquiétante générale, les différentes représentations graphiques des personnages et des décors confèrent à cet album une qualité incontestable.

A lire sans aucune forme protocolaire en attendant le dénouement final dans le second tome.

Par Phibes, le 1 novembre 2007

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