RADIANT
Volume 1

Dans le monde de Seth, il pleut régulièrement des monstres. Nul ne sait d’où viennent ces Némésis tombés du ciel. Certains y voient un châtiment divin ou le fruit du Démon. La lutte s’organise et elle est menée par les Sorciers, ceux que les gens appellent aussi “les Infectés”. Ils ont beau être le seul rempart efficace contre les Némésis, la population les craint autant qu’elle les déteste.

Le jeune Seth fait partie de ces “infectés”. Il rêve d’en découdre avec les Némésis, mais Alma, qui veille sur lui, refuse de le former et de l’emmener chasser avec elle. Elle le juge trop immature et maladroit. Il est vrai qu’il a créé, jusque-là, plus de catastrophes qu’il n’a aidé à en résoudre. Mais l’arrivée d’un Némésis sur l’îlot voisin va tout changer.

Par legoffe, le 29 juillet 2013

Publicité

Notre avis sur RADIANT #1 – Volume 1

Il est rare que je parle vraiment de manga lorsque j’évoque le livre d’un auteur qui n’est pas japonais, même lorsque tout laisse à croire que c’en est un (petit format, style graphique, pages en noir et blanc…). Beaucoup d’éditeurs européens surfent, en effet, sur le succès du manga. Peu parviennent toutefois à s’imposer, les lecteurs préférant souvent les originaux aux copies.

Radiant va pourtant faire partie des exceptions. Tony Valente a réussi un coup magistral avec cette nouvelle série. Il n’est pas une pâle copie d’un livre japonais. Je dirai même qu’il se classe dans les meilleures productions shonen de ces dernières années. Il faudra, bien sûr, juger la série dans la durée, mais l’auteur débute très fort, avec une excellente histoire, des personnages de haut vol et un humour omniprésent.

L’univers qu’il a créé s’apparente plutôt à la fantasy. Un mot qui lui sied bien tant les idées fusent. Valente, on le sent, s’amuse beaucoup et son spectacle ne laisse aucun temps mort au lecteur. L’histoire est dense, les dialogues sont riches et les situations s’avèrent toujours cocasses. Le tout est très prenant, Valente nous plongeant efficacement dans son univers loufoque, mais ô combien travaillé.

Si les bonnes idées sont légions, le livre vaut aussi par ses personnages attachants. Tous sont dotés de caractères et de caractéristiques intéressantes. Même les méchants valent le détour, à l’image du Bravery Quartet et des dialogues enlevés de son chef. Cela donne une sacrée galerie de seconds rôles, c’est un régal !

Les graphismes sont aussi réussis que l’histoire. Le trait est parfaitement maîtrisé et la diversité de la mise en scène ajoute encore à cet effet de bouillonnement de bonnes idées.

Il y a longtemps que je n’avais pas passé un si bon moment en lisant un shonen. Vous l’avez compris, pour moi, ce Valente a bien l’âme d’un vrai mangaka !

Par Legoffe, le 29 juillet 2013

Publicité