RAINBOW
Tome 11
L’impressionnant typhon Karinogawa a transformé une partie de la région du Kantô en véritable zone de désolation. En plus des dégâts causés par les vents et les précipitations, c’est une inondation qu’il a fallu déplorer suite à l’ouverture d’une brèche dans une digue de protection. C’est dans ce contexte apocalyptique que le première classe Tooyama a dû partir à la recherche de son subalterne Iwasaki a qui il avait confié une mission de surveillance de la digue en question.
Quand Tooyama localisera Iwasaki, c’est un jeune homme complètement dépassé par les événements qu’il retrouvera… Un jeune soldat prostré par la peur qu’il ne blâmera cependant pas, d’autant plus que c’est lui qui ensuite leur permettra d’entendre les appels au secours d’une petite fille, prisonnière dans une maison menacée de destruction par l’inondation.
Mais Tooyama s’est brisé des côtes alors qu’il affrontait, un peu plus tôt, le tumulte des eaux. Iwasaki n’hésitera alors pas à se porter volontaire pour aller chercher du secours, laissant la petite fille aux bons soins de son supérieur et comptant bien rendre la pareille à ce dernier qui lui avait sauvé la vie peu avant en le retrouvant près de la digue…
Par sylvestre, le 15 juin 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782849657966
Notre avis sur RAINBOW #11 – Tome 11
Quelle force ! Et la pression est double ! Car non seulement les tableaux de cette série manga sont puissants, mais en plus on arrive peu à peu à cette excitante limite qui nous sépare du tome 14 qu’on n’avait pas eu la possibilité de lire sous le label Kabuto chez qui la série avait connu un premier départ.
Dans ce tome 11, c’est sans conteste Iwasaki et Tooyama qui tiennent les grands rôles. Cela dit, des personnages secondaires y ont une très grande importance, à l’image de la petite Yuki et de la mère de Tooyama. Toutes deux apportent en effet une touche féminine à ce manga qui en compte moins que de touches masculines. Elles permettent toutes deux en outre d’apporter "sur un plateau" ces conclusions limite larmoyantes (et contrastant avec le muscle du récit) que nous réserve le mangaka scénariste George Abe à la fin de la plupart de ses chapitres.
Sous les claques de la bise du typhon Karinogawa accompagnant elles-mêmes les flots meurtriers de l’inondation qui s’en suit, plongez vous aussi au cœur de l’action et retrouvez, dans la sombre lumière qui voile la série, et sous leur dure carapace, vos héros.
C’est fort, c’est Rainbow. Et c’est aux éditions Kazé Manga.
Par Sylvestre, le 15 juin 2010