RAINBOW
Tome 12

Plus de quatre ans après la mort d’Anchan, sa mémoire est toujours aussi vive dans les esprits de ses copains de la cellule 6 du quartier 2 de la maison de redressement de Shônan. Ces derniers lui survivent en effet chacun de son côté, tous avec une même motivation en tête : atteindre au nom de leur amitié l’objectif qu’ils s’étaient chacun fixé.

Mario a pu bénéficier des soins d’un chirurgien émérite qui, par opération, a réussi à lui rendre l’usage de sa main meurtrie. C’est grâce à Jimmy, du club de boxe américain, que Mario a pu rencontrer ce chirurgien, et grâce à lui aussi qu’il a pu monter sur un ring de boxe. Ce qu’aurait tant aimé faire Anchan…

Le premier match pro de Mario sera l’occasion pour les 6 amis de la cellule 6 de se retrouver tous ensemble.
 

Par sylvestre, le 18 juin 2010

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Notre avis sur RAINBOW #12 – Tome 12

Dans ses postfaces, le scénariste Georges Abe n’en finit pas de se confondre en remerciements et en émerveillements devant le travail de Masasumi Kakizaki, le talentueux dessinateur mettant en images son histoire Rainbow. Et il a raison ! En effet, par la tournure que prend la saga, avec dans chaque tome un épisode assez différent des autres, l’artiste démontre qu’il est bien à l’aise dans des styles d’ambiances très différents. Après le contexte apocalyptique de l’opus précédent, c’est dans des décors plus conventionnels (quoique…) que se déroule l’action.

Mario y est la vedette ; c’est son tour. Et sa prestation sur le ring, à laquelle on assiste, permet au narrateur de re-convoquer les 6 héros désormais bien loin des murs de la maison de redressement où ils se sont connus et où ils se sont forgé une motivation qui les oblige à avancer dans la vie. Mais nos héros ne sont pas tout, et à propos de re-convocation, on notera que dans ce volume 12, Lily et le "père adoptif" de la sœur de Joe sont aussi au casting, ambassadrice de l’apaisement pour la première, et remueur de mauvais souvenirs pour le second, ce qui a le don d’insuffler une dose supplémentaire de hargne au récit, un récit qui se maintien à un excellent niveau de qualité même s’il est fait appel, parfois, à de bien utiles "comme par hasard" scénaristiques, à l’image par exemple de ce moment où il est question, au début de ce tome, des chances qu’a Mario de retrouver un usage optimal de sa main. (Mais c’est aussi ça, la magie de la fiction, n’est-ce pas ?!)
 

Par Sylvestre, le 18 juin 2010

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