RAJ
Ayesha
1932.
Le jeune officier de l’I.P.S., Alexander Martin se rend à Bénarès pour se mettre sous les ordres du major Sleeman afin de l’aider à enquêter sur la secte des Thugs. Mais Lord Bullock, venu avec son neveu et David Baltimore, le journaliste se rend compte que sa fille adoptive, AYesha a disparu. Il demande à Martin d’essayer de la retrouver.
Avec l’aide de fRancis Barton, Alexander Martin va découvrir un autre visage de l’Inde.
Par berthold, le 11 septembre 2009
-
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782505006039
Publicité
Notre avis sur RAJ #3 – Ayesha
Y a t’il deux Conrad ? L’un qui dessinne les Innommables et Tigresse Blanche et l’autre qui dessine Raj ? L’un qui dessinne façon gros nez et l’autre ligne claire ? Car quand vous comparez ses oeeuvres, vous verrez qu’avec Raj, Conrad est plus proche du style Hergé que de celui de Franquin ou Uderzo.
Le premier diptyque m’avait beaucoup plu. Et puis, c’était aussi l’occasion de découvrir l’Inde dans la première moitié du 19ème siècle.
Ce troisième tome va nous faire, cette fois ci, découvrir une autre vision de ce pays. Sa face obscure dirons nous. Les auteurs envoient leur héros à Bénarès. Il va voir les coutumes peu connu pour lui de ce pays, tel que le Sati. J’ai trouvé ce moment difficile avec ses trois femmes dont le mari est mort et qui vont être immolés vives. Nous réagisson scomme Alexander Martin et nous sommes aussi impuissants que lui face à ça. Il va d’ailleurs apprendre à mieux connaitre cette région avec l’aide de Francis Barton qui lui explique qu’il vaut mieux s’adapter à leur façon d’être.
Bien sur, nous avons une intrigue policière où sont mêlés les Thugs, cette secte d’assassins. Il y a la disparition d’Ayesha qui sert de toiles de fonds et dont nous allons rencontrer quelques personnes suspectes aussi par leur comportement. Conrad et Wilbur entretiennent bien le mystère et nous voyons bien qu’ils ont su se documenter pour cette nouvelle aventure.
Coté dessin, Conrad nous enchante encore une fois par son style. Depuis Les Innommables, j’ai toujours pensé que c’était un des meilleurs dessinateurs du neuvième art. Avec Raj, je le pense encore plus. Il decrit avec son crayon l’Inde de l’époque avec une telle facilité que l’on penserait qu’il y a vécu à cette période.
Il va nous falloir patienter un peu pour découvrir pourquoi Ayesha a disparu et qui se cache derrière tout ça. Mais en attendant, replongez vous donc si ce n’est déjà fait dans les deux premiers volumes de la série et dans ce nouveau tome qui vous ravira vraiment.
Par BERTHOLD, le 11 septembre 2009