RAJ
Les étrangleurs

Ayesha a disparu lors de l’attaque par des Thugs de la caravane dont elle faisait partie. Alexander Martin, agent de l’IPS, tente de la retrouver. Le jeune agent a une technique calme, patiente pour mener à bien son enquête, tandis que Lord Bullock, lui, préfère la manière forte. D’ailleurs, ce dernier a repéré un membre des Thugs, mais il semblerait que ce soit un informateur de l’IPS. Mais Lord Bullock va tout de même enlever ce Thug pour le faire parler…à sa façon !

 

Par berthold, le 9 janvier 2011

Publicité

Notre avis sur RAJ #4 – Les étrangleurs

Alexander Martin a donc fort à faire pour retrouver Ayesha dans ce tome 4 qui conclut le diptyque commencé lors du tome précédent.
Le tome 4 de la série Raj de Conrad et Wilbur montre que ce titre a du potentiel et qu’elle présente un univers, une époque inédite rarement abordés en bande dessinée. Il est vrai que de placer une enquête policière au milieu du XIXème siècle en Inde, colonisée par les Anglais, est assez original. Les scénaristes ont fait un bon boulot de recherche pour bien situer leur intrigue, pour bien montrer et faire découvrir au lecteur ce monde et le mode de vie de ces gens là en ce temps là. Vous y découvrirez certains us et coutumes de l’époque, notamment de quelle manière l’Angleterre faisait régner l’ordre.

Conrad et Wilbur ont su aussi créer une excellente enquête policière qui maintient bien le suspens jusqu’au bout et vous tient en haleine. Moi-même, j’ai été fortement surpris par le dénouement. C’est aussi une belle histoire d’amour entre Alexander et Ayesha. Tous les personnages rencontrés dans cette histoire sont intéressants, certains ont plus de charisme et de présence que d’autres. Je pense à Lord Bullock, ou encore Francis Bacon, qui font quand même un peu d’ombre au personnage principal de la série.

Je vous ai souvent dit que j’étais un amateur du dessin de Conrad depuis que je le vis à l’œuvre dans les pages du journal de Spirou et sur les pages des Innommables avec son compère Yann. Mais sur Raj, il me surprend avec ce style très ligne claire et proche d’Hergé. Les planches sont vraiment magnifiques et vous pouvez même voir que l’auteur fait quelques "pleines pages" assez belles. Là, j’entends certains d’entre vous dirent que certes, c’est beau mais c’est pour gagner du temps et nous donner moins à lire. Et là, je vous réponds que vous vous trompez. Vous verrez que Les étrangleurs ne se lit pas aussi vite que vous le croyez.

La dernière page de ce tome étant tournée, l’intrigue résolue, le lecteur espérera lire assez vite la prochaine aventure de l’agent de l’Indian Political Service assez vite.

 

Par BERTHOLD, le 9 janvier 2011

Publicité