RALPH AZHAM
Personne n’attrape une rivière
Après avoir éliminé Vom Syrus et démontré vaillamment qu’il était l’élu, Ralph Azham s’est vu offrir par le roi le poste de surintendant du royaume d’Astolia. Depuis, il se doit de gérer les affaires du pays, ce qui ne l’enchante pas trop. Aussi, lorsqu’il apprend que plusieurs comtés rechignent à payer leurs impôts, il décide de procéder lui-même au recouvrement. Toutefois, lorsqu’il atteint la cité du connétable Wölf, Ralph tombe dans un piège tendu par de mystérieux individus à l’oreille coupée et se fait voler son bracelet et son épée magiques. Une fois sorti de sa torpeur, il part alors à la poursuite de ses assaillants sans se douter qu’ils sont à la solde d’un groupe religieux puissant et à des membres aux ressources très surprenantes.
Par phibes, le 22 novembre 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800163581
Notre avis sur RALPH AZHAM #8 – Personne n’attrape une rivière
Sous le couvert de son créateur, Ralph Azham est arrivé, avec le tome précédent, aux termes de sa quête contre son sinistre adversaire Vom Syrus et est devenu, grâce à la réussite de sa mission, l’Elu du Royaume d’Astolia. De fait, ce dernier aurait pu jouir d’un repos bien mérité mais il n’est est rien puisque le voilà reparti, à la faveur d’une nouvelle pichenette de son géniteur, dans une deuxième aventure dont les prémices laisse percevoir un nouvel ennemi à combattre.
Ce huitième tome augure donc un nouveau cycle qui, comme il se doit, lance l’intrigue qui tourne pour l’instant autour d’un culte fanatique montant et d’irréductibles à oreille cassée. Nous replongeons dans le fameux univers de Ralph Azham, univers animalier quelque peu extravagant aux ambiances médiévalo-fantastiques.
Grâce à l’inventivité débordante et à l’aisance de Lewis Trondheim à se mouvoir dans ce monde fantasmé au concept éprouvé, cette nouvelle aventure se veut prometteuse. A nouveau, Ralph Azham, transformé en un super-héros décalé, se trouve sur la brèche pris au piège par ses obligations de surintendant du Royaume et également par une caste d’individus qui ont la particularité d’en vouloir à l’Elu et à ses accessoires magiques. Très vite, l’équipée qui remet en scène presque tous les intervenants de la première heure, tourne à la course-poursuite. Les pérégrinations qui en découle, se veulent toujours aussi rythmées, à la tonalité légère et pourvues d’un certain humour, et permettent, une fois encore, au héros de se distinguer.
Au niveau graphique, Lewis Trondheim reste dans ce dessin à mainlevée épuré, presque infantile, dont il nous a abreuvé profitablement durant les sept premiers épisodes. Cette fantaisie picturale qui s’appuie sur une imagination sans limite (tout semble possible) et sur un trait désormais maîtrisé, donne envie à ceux qui y sont sensibles de s’y plonger grassement.
Une amorce de deuxième cycle bien aguichante et divertissante qui déjà met le héros Ralph Azham face à un adversaire qui va lui causer bien des soucis. A suivre donc !
Par Phibes, le 22 novembre 2015
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