RED GUN
Le silence de Jack
Le train à destination de Greetown a subi l’attaque d’une bande de hors-la-loi. Lors de l’assaut, une femme a été tuée pour avoir reconnue l’un de ses agresseurs. Œuvrant pour l’Union Pacific Railroad chapeautée par le Général Dodge, Terence Nichols dit Red Gun est chargé de découvrir ceux qui sont à l’origine de cette tuerie. Sensible au désarroi du jeune fils, de surcroit muet, de la victime et également à la détermination de sa grande sœur, il décide sous le couvert de son responsable de faire en sorte de les aider à surmonter le drame. Pour cela, Terence se voit accompagné par le massif Big Skull et entreprend d’analyser leur situation. C’est ainsi que l’ex-chasseur de primes apprend que Jack et Bessie ont été délaissés par leur père parti il y a un an tenter sa chance dans l’Idaho. Lors de la nuit qui suit, les deux enfants sont visités par une bande de cow-boys masqués qui cherchent à faire pression sur eux pour vendre leur exploitation. Les choses s’enveniment au point que Jack est jeté dans le puits tandis que Bessie est malmenée. Le lendemain, Jack vient avertir Terence qu’il a reconnu un des bandits grâce à une caractéristique de son cheval.
Par phibes, le 23 février 2025
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Scénariste :
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Sortie :
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Notre avis sur RED GUN #2 – Le silence de Jack
L’homme au pistolet rouge dit Red Gun revient pour une nouvelle affaire toujours sous la gouverne du Général Dodge. Nous nous replaçons au temps de la construction de la voie de chemin de fer transcontinentale d’Est en Ouest, vers 1866, au moment où un des trains qui y circulent est pris d’assaut par des hors-la-loi. Cela suffit pour faire réapparaître notre fameux chasseur de primes qui, cette fois-ci, doit prendre en main deux enfants pris à parti par lesdits outlaws.
Avec ce deuxième volet, Jean-Charles Gaudin conforte le caractère policier de sa saga westernienne au moyen d’un personnage (Terence Nichols) particulièrement efficace et surtout doté d’une réelle sensibilité. Le récit reste bien accrocheur, certes par sa violence ambiante avec des moments forts mais aussi par son articulation assurément bien huilée d’où le sentiment de fluidité. Le scénariste joue habilement sur son intrigue tout en usant de temps à autre de flashbacks utiles pour comprendre la situation douloureuse des jeunes Kambers et d’orienter des soupçons vers un gros propriétaire de la région (Norver).
Les personnages (ceux qui sont du côté de la loi) demeurent réellement attachants tel Red Gun qui caractérise l’intégrité absolue mais aussi qui porte ses démons. Big Skull a lui aussi droit au chapitre, grâce à son affectivité qui contraste avec son physique. Les deux jeunes victimes bénéficient d’une belle présence, Jack en enfant tourmenté et Bessie en jeune fille caractérielle. Ce quatuor fonctionne bien et donne suffisamment de peps à cette équipée pour être appréciée. Les personnages qui se trouvent du mauvais côté sont quant à eux suffisamment représentatifs pour les qualifier de méchants.
Au niveau du dessin, Giulia Francesca Massaglia confirme son talent pour représenter l’Ouest américain du 19ème. A la faveur d’un trait bien réaliste, elle n’hésite pas à nous offrir des instantanés d’une belle intensité qui traduit un superbe travail de fonds généreux en détails, avec des prises de vues efficaces et une belle recherche sur l’animation des personnages, sur leurs aspects d’époque.
Un deuxième volet bien efficient qui confirme le rôle du personnage principal à savoir prendre la défense de la veuve et de l’orphelin.
Par Phibes, le 23 février 2025
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