RIC HOCHET
Le monstre de Noireville
Ric Hochet et le Commissaire Bourdon arpentent les rues et alentours de Noireville dans l’espoir de glaner des renseignements sur l’assassinat singulier d’un touriste, mordu par un individu souffrant de lycanthropie. Les habitants n’étant pas trop coopératifs, l’enquête avance petitement malgré l’intervention de Diane, la fille du Comte, et le Père Rémy, jusqu’à qu’un deuxième meurtre d’un autre touriste soit commis. Ric décide, alors, de réunir la population et de proposer au coupable un rendez-vous sans témoin. La rencontre a lieu le soir même à l’issue de laquelle Ric sauve sa peau in extremis. Malheureusement, elle ne permet pas au reporter de saisir les motivations de ces assassinats. Que peut bien cacher cette lugubre affaire qui semble faire appel à des faits survenus cinq ans plus tôt ?
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803600862
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Notre avis sur RIC HOCHET #15 – Le monstre de Noireville
Seulement sept mois après "Contre le bourreau", Ric Hochet fait face à un autre criminel monstrueux. Un meurtrier déguisé en loup-garou sévit dans la région d’une petite Commune ardennaise sinistre qui porte bien son nom. Subissant un climat capricieux et détestable, Noireville ne semble posséder qu’un seul lieu de vie, le café "Au beau soleil", où certains notables ont l’habitude de refaire le monde.
Cette pseudo léthargie est brisée par l’apparition de faits sanglants dont font l’objet, à l’indifférence générale, des "étrangers" à la Commune.
L’intrigue qui nous est narrée par A.P. Duchateau est très captivante et également angoissante. Elle prend très rapidement des allures fantastiques dues à l’apparition d’ombres velues et griffues dans des lieux isolés baignés par la pleine lune. De fait, le thème du loup-garou est évoqué, conforté par les morsures de carotides. Le scénariste mène ses personnages très habilement et parvient à surprendre le lecteur dans un final remarquable.
La prestation de Tibet est à l’image de la Tour de Noireville, très haute. Les scènes nocturnes dans lesquelles la faible luminosité contraste avec les immenses ombres sont envoûtantes et d’un profond réalisme. Les plans d’extérieurs sont très fournis en détails et confèrent à l’album une excellente qualité.
Pour ceux qui affectionnent les enquêtes policières qui donnent froid dans le dos, ce quinzième tome de Ric Hochet, écrit par deux monstres de la bande dessinée, est tout indiqué.
Par Phibes, le 24 août 2007