RIC HOCHET
Epitaphe pour Ric Hochet

A la clinique de Thoriac dans le département de l’Ardèche, un accidenté de la route sort du coma dans un état d’amnésie totale. A son chevet, le médecin qui le soigne et le gendarme qui le veille lui apprennent qu’il se nomme Walter Wolzak et qu’il est à l’origine, avec son frère, de nombreuses agressions criminelles.
Interloqué par ce terrible passé dévoilé, l’amnésique est en proie à toutes les questions. Lors de son évasion de l’établissement hospitalier, il tombe en face du vrai Wolzak dont il a vu la photo auparavant. De fait, plus aucun doute n’est permis, l’accidenté qui n’est autre que Ric Hochet fait l’objet d’une machination fomentée par une sombre organisation dont le médecin-maire et le gendarme semblent avoir des accointances. Le reporter va devoir retrouver ses esprits rapidement et jouer serré afin d’éviter de tomber entre leurs mains.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #17 – Epitaphe pour Ric Hochet

A regarder le titre et la couverture de l’album qui représente une voiture de sport accidentée, on sent d’ores et déjà que notre personnage principal Ric Hochet va subir grand dommage auprès d’un groupuscule de personnes mal intentionnées et tutoyer la grande faucheuse. En effet, l’histoire qui commence par la fin d’une enquête menée sur les chapeaux de roues, va nous permettre à la manière d’un puzzle de comprendre la situation désespérée dans laquelle se trouve le journaliste de la Rafale.

Très habile dans le brouillage des pistes, A.P. Duchateau nous plonge dans une intrigue active dans laquelle Ric, amnésique, va devoir faire preuve de patience et de self-control pour recoller les morceaux et reconstituer son enquête avant l’accident. Les manœuvres sournoises du médecin et du gendarme sont diaboliques et pèsent parfaitement sur le récit. Ric devient le fugitif et la traque dont il est l’objet apporte intelligemment du mouvement.

Une particularité est à relever dans cette équipée policière. Le journaliste aura troqué le temps d’un récit ses habits habituels (veste moucheté, imperméable) par un pyjama de clinique qu’il conservera durant les 48 pages.

La qualité graphique des dessins de Tibet est à son plus haut niveau et apporte à cet album le grand plus qui en fait une excellente aventure. A lire sans crainte.

Par Phibes, le 9 septembre 2007

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