RIC HOCHET
La liste mortelle

Alors qu’il sort des locaux de la Rafale, Ric est accosté par une jeune femme qui lui remet une valise. Intrigué par ce geste, il se débarrasse prestement de ce bagage qui explose. Peu de temps après, le reporter est victime d’un nouvel attentat à son appartement. Revendiquées par le Groupe Noir et son représentant Raphaël, ces agressions criminelles sont réitérées sur la personne d’Aubanet, célèbre éditorialiste. Serge Baguet, unique témoin de la scène, permet à la police de dresser un portrait-robot de Raphaël. Menaçant directement au sein de la P.J., le terroriste qui tue selon une liste préétablie semble est au fait de l’enquête menée sur lui. Mais qui est donc ce Raphaël ? Ric Hochet appuyé par le Commissaire Bourdon va chercher à le savoir.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #42 – La liste mortelle

Cette nouvelle enquête policière explosive met en avant les procédés criminels d’un groupe dont les actes sont purement gratuits. En effet, sans aucune raison apparente si ce n’est pour provoquer l’anarchie au sein du pays, ce groupuscule malfaisant tue pour son bon plaisir.

Cette aventure est attrayante par son côté pesant et énigmatique. La recherche du coupable que tous les témoins des attentats voient au moment des faits est éprouvante dans le sens que les indices ne viennent pas aussi vite qu’on le souhaiterait. A. P Duchateau dirige tel un chef d’orchestre son petit monde. Il nous heurte par la radicalité des terroristes, aligne méthodiquement ses victimes et préserve jusqu’au bout la véritable identité de Raphaël et tout ceci dans une énergie débordante.

On ne pourra que saluer la prestation de Tibet et de Didier Desmit qui ont su élaborer des dessins d’un réalisme époustouflant. Les explosions semblent réelles, emplies de petits détails les plus divers. La profondeur des vignettes est superbe, les perspectives et les ombres étant réalisées dans une proportionnalité déterminante. La voiture du journaliste est représentée sous tous les angles dans une maîtrise proche de la photographie. De même, les couleurs sont utilisées à bon escient selon les situations (Par exemple le rouge pour des évènements clés, les gris bleuté, marron pour la pénombre…).

Si cet album ne fait partie de votre collection et que vous êtes un partisan des séries policières, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste d’achat.

Par Phibes, le 24 décembre 2007

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