RIC HOCHET
L'exécuteur des ténèbres

Pour tromper leur ennui, d’anciens malfaiteurs repentis dont Richard, ont créé une amicale. Toutefois, un individu masqué et tout habillé de noir, se faisant appeler l’ange exécuteur, menace de récolter les âmes impures des membres de cette association. Afin de coincer ce maître chanteur ténébreux, Richard et Ric Hochet lui tendent un piège au domicile de l’ex-escroc Rudolf Valentin. Mais l’exécuteur déjoue le traquenard en utilisant une onde électrique et Rudolf disparaît. Qui est donc ce mystérieux ange épurateur et pour quelle raison s’acharne t-il sur ces malfrats ? Une enquête au sein de l’amicale des anciens malfaiteurs s’impose.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #49 – L’exécuteur des ténèbres

Bigre ! Il n’est pas bon d’être un retraité de la cambriole. En effet, à cause de leur passé peu héroïque semble-t-il, Rudolf Valentin et d’autres vont voir s’acharner sur leur pauvre personne, un drôle de justicier quelque peu électrique. C’est dans une atmosphère survoltée et qui n’a rien de statique que Ric entame sa quarante neuvième affaire qui s’avère captivante.

La suspicion d’un récit fantastique est en passe de devenir indispensable dans la série qui nous intéresse. En effet, dans le cas présent, le premier de couverture est on ne peut suggestif de l’orientation que peut prendre l’enquête policière. Ensuite, les apparitions de cet être mystérieux sorti tout droit d’un comic américain qui, de surcroît, utilise un gadget de science-fiction ont tout pour faire basculer le récit dans le surnaturel. Cette impression est, par ailleurs, confortée par des dialogues adroitement éclairés qui accompagnent les scènes d’action ou les faits difficilement explicables au premier chef.

A.P. Duchateau badine avec les lecteurs que nous sommes et nous démontre, par l’intermédiaire de Ric, dans une rigueur scénaristique dont il a le secret, que les tenants de l’affaire ne sont pas forcément ceux auxquels on pense. Le dénouement-surprise est semble-t-il ce qu’il affectionne le plus et nous lui en sommes reconnaissants.

Hauts en couleurs et fourmillant de détails, les dessins de Tibet ne peuvent que plaire. Classiques dans la forme, ils ont toutefois le mérite d’être au plus proche de la réalité. Les vues en plongée ou en contre-plongée sont saisissantes tant les perspectives sont définies avec justesse. Il va de soi que le dessinateur sait s’entourer de personnes compétentes pour parfaire son ouvrage. Pour l’occasion, Julien et Dandoy ont apporté leur concours pour nous restituer à eux trois de très belles images.

Prêt à affronter l’ange exécuteur ? Oui, alors voilà, tout commence par une nuit claire, deux hommes masqués se trouvent sur les bords d’une terrasse d’un immeuble lorsque…

Par Phibes, le 5 janvier 2008

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