RIC HOCHET
La bête de l'apocalypse
A la clinique ophtalmologique de Villeneuf, Avranges, un client atteint de cécité s’impatiente sur les résultats de l’opération qu’il vient de subir pratiquée par le Docteur Jadin. Peu de temps après, le praticien est retrouvé inanimé dans son cabinet portant sur lui un message lié à la Tapisserie de l’Apocalypse. Cette information ne peut qu’attirer le journaliste Ric Hochet qui, depuis quelques temps, reçoit des messages du même acabit. Fraîchement arrivé à Villeneuf, le reporter s’associe au facétieux Commissaire Mariel pour mener l’enquête. Celle-ci semble culpabiliser Avranges qui a disparu depuis l’agression.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803610027
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Notre avis sur RIC HOCHET #51 – La bête de l’apocalypse
Ric Hochet est un journaliste intègre, intrépide et féru d’affaire criminelle. Il a également le pouvoir de posséder une tête en "béton armé" à l’épreuve des coups les plus durs. Une nouvelle fois, A.P. Duchateau va mettre en exergue les dons d’investigateur et de cascadeur de son héro intemporel hors norme pour lui faire déjouer les plans machiavéliques de pseudo justiciers habiles au maniement de la canne blanche.
Bien que le titre de l’album soit des plus racoleurs et mystérieux, l’affaire dont il est question ne touche pas, cette fois-ci, au fantastique ou au paranormal comme on avait pris l’habitude depuis quelques tomes. C’est l’Histoire et plus particulièrement la célèbre tapisserie de l’Apocalypse réalisée au XIVème siècle représentant un écrit de Jean dans le Nouveau Testament et détenue au château d’Angers qui est mise en avant par l’intermédiaire de messages anecdotiques laissés sur les victimes.
A.P. Duchateau joue à merveille sur les séquences chocs. Il intrigue, il inquiète, il étonne. Pour bien orienter son enquête, ses dialogues, alimenté de phrases-clés, sont largement explicites. Afin de ne pas passer à côté de certaines révélations, les mots sont mis en évidence en caractère gras.
Tibet donne du mouvement à cette aventure en produisant des personnages dans des postures suggestives, très proche de la réalité. Toutes les expressions dont il nous fait l’étalage sont concluantes et permettent, sans lire les bulles, de comprendre déjà l’émotion du moment. L’artiste maîtrise son dessin dans une gestuelle de grande qualité partagée, pour la énième fois, avec Didier Desmit. On relèvera un petit clin d’œil à l’acteur de cinéma Gérard Depardieu dont les traits ont été prêtés au Commissaire Mariel.
Ric Hochet est la bête noire des malfaiteurs. Ve ! Ve ! Ve !
Par Phibes, le 10 janvier 2008
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