RIC HOCHET
Meurtre à l'impro
Alors que la coupe du monde de l’improvisation va bientôt avoir lieu, un mystérieux individu masqué se surnommant "l’improvisateur" terrorise les futurs participants à ce tournoi. Ric Hochet et le Commissaire Bourdon dont la nièce Nadine est une fervente admiratrice de ce jeu verbal pénètrent alors dans le milieu de la composition instantanée à la recherche du mobile de ce redoutable malfrat.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803610744
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Notre avis sur RIC HOCHET #53 – Meurtre à l’impro
Cette nouvelle aventure policière nous entraîne dans le cercle théâtral de l’improvisation dans lequel les personnes à l’esprit fertile s’affrontent "pacifiquement" à coups de joutes verbales. A.P. Duchateau s’est appuyé, pour la circonstance, sur les conseils avisés de spécialistes du genre tel Pierre-André Itin du Théâtre de la ligue nationale d’improvisation de Bruxelles. A ce titre, le scénariste qui rend, à ce dernier, un certain hommage en le faisant citer à plusieurs reprises dans son histoire nous apporte, pour ceux qui méconnaissent cette discipline, quelques éléments explicatifs.
A grands renforts de tirades censées donner de l’effet à l’aventure, le groupe d’adeptes de l’improvisation dans lequel évoluent Ric Hochet et le Commissaire Bourdon, est malmené par un curieux maître chanteur. L’affaire est tordue et ravira sans nul doute les inconditionnels des enquêtes du journaliste qui , une fois encore, supplante l’officier de police légèrement dépassé par les évènements.
A l’occasion de cet album, Tibet a fait appel à deux nouveaux collaborateurs pour les décors et la couleur. Il s’agit respectivement de Julien et de Liliane Labruyère. Le résultat est sympathique, de bonne qualité mais semble différer de celui des albums précédents au niveau de la profondeur des vignettes et des ombrages. La gestuelle des personnages est très efficace (il suffit de visualiser les scènes de lutte pour comprendre) et anime parfaitement les dessins. Par ailleurs, ce graphiste émérite profite de cette épopée pour faire étalage de son art en croquant (en copie conforme) le dénommé Pierre-André Itin cité plus haut.
Ligue ou pas Ligue, Ric Hochet sait improviser quand il le faut et ce n’est pas cet album qui me contredira !
Par Phibes, le 17 janvier 2008
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