RIC HOCHET
Le contrat du siècle

Le conseil d’administration du journal "La Rafale" auquel participe Ric Hochet est en pleine effervescence. En effet, ce quotidien est menacé d’une O.P.A. lancée par le groupe croqueur de médias de la Barnex. Lors de cette réunion extraordinaire, surgit un homme cagoulé qui, ne pouvant mettre à exécution ses menaces, s’enfuit en prenant une femme en otage. Ces évènements n’ont pas échappé à un petit photographe qui se retrouve entraîné malgré lui dans l’aventure. Où se trouve l’otage emmené par le forcené ? Qu’est devenu le témoin photographe qui se révèle être le fils de Ledru ? Cette affaire de rapt a-t-elle un lien avec le projet d’absorption de la Barnex ? Ric est motivé pour trouver les réponses…

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #64 – Le contrat du siècle

Le métier de journaliste spécialisé a l’avantage, pour Ric Hochet et son créateur A.P. Duchateau, de ne jamais rester statique. Les 64 bonnes raisons invoquées par ce dernier durant sa longue carrière sont là pour nous le démontrer amplement. Une fois de plus, l’éternel jeune reporter est mis sur la brèche pour se retrouver face à un requin de la finance peu scrupuleux et un ancien adversaire à la rancune tenace.

Dès la première page, la couleur est annoncée : ça sera le rouge hémoglobine. Les armes à feu sont plus au poing que dans les holsters. Les courses-poursuites en tout genre sont pléthores. Les cravaches et les coups de gueules sont légions. De fait, toute cette agitation ne peut signifier que l’enquête policière va être animée et que l’on va compter les morts sur les doigts d’une main. J’avoue humblement que je ne m’en plaindrai pas.

Pour donner encore plus de vigueur et d’attrait à son récit, le scénariste a voulu nous dévoiler que l’opportuniste Ledru avait un fils d’un genre plutôt ambitieux. Du coup, devant cette paternité avouée et difficile, le lieutenant de police nous apparaît plus familier, lui qui se trouve toujours dans l’ombre du Commissaire Bourdon. Il devient même celui que l’on plaint au su des tragédies qu’il traverse.

La mise en images est excellente et largement expressive. Tibet maîtrise à merveille son personnage et son hyperactivité dans un punch palpable. Dans un souci proche de la perfection, le trio d’artistes formé pour la circonstance réalise des décors de toute beauté qui titillent généreusement nos yeux.

Vous aurez compris que Ric se trouve avec un contrat sur le dos. Le notre, si vous le voulez bien, sera de répondre favorablement à la main qu’il nous tend désespérément.

Par Phibes, le 19 février 2008

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