RIC HOCHET
Suspense à la télévision

Lionel est un chanteur à la mode qui est harcelé par un individu se faisant appeler le Masque. Blessé par ce dernier lors de son retour à Paris en train, l’artiste demande à Ric Hochet d’assurer sa protection. Acceptant sans condition cette mission, le reporter accompagné par le Commissaire Bourdon se font un devoir d’affronter le sombre personnage barbu qui n’hésite pas à rançonner Lionel. Inévitablement, les studios de la télévision où se produit le jeune prodige deviennent le lieu de tous les dangers.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur RIC HOCHET #7 – Suspense à la télévision

Sous les feux éblouissants des projecteurs, une nouvelle affaire nous est proposée mettant en scène un jeune artiste en vogue pris à partie par un maître chanteur d’un genre plutôt néfaste. Ric Hochet, le journaliste sans frontière et sans peur, est la personne toute indiquée pour faire tomber "le masque".

C’est dans un style maintenant bien rôdé que tous les participants à cet épisode vont défiler sous nos yeux, chacun pouvant révéler, à nos sens alertés, une éventuelle culpabilité.
Très légèrement parsemée d’humour grâce aux attitudes d’un Bourdon dépassé ou de Jo, un ancien braqueur repenti, l’intrigue fait surtout la part belle à l’action. Ric Hochet est en perpétuelle agitation face à un homme masqué difficile à saisir. Souvent pris à défaut, le journaliste fait preuve de ténacité et d’ingéniosité pour contrecarrer les plans machiavéliques d’un rançonneur.

Sans se prendre au sérieux, André-Paul Duchateau s’essaye à la chanson sous le pseudo A.P. Ducastel en écrivant pour Lionel les paroles de la chanson des chiffres. Par ailleurs, il n’hésite pas à faire une entorse à l’intégrité de son personnage fétiche en le faisant participer de son plein gré à un cambriolage. De surcroît, Ric pousse le vice à débaucher l’ancien voleur qu’il a lui-même arrêté.

Le milieu de la télévision va permettre à Tibet d’exhiber son talent de portraitiste en croquant bon nombre de personnages illustres fréquentant la maison de l’ORTF dans les années 70. Pour les citer, on pourra retrouver Johnny qui intervient en tant qu’artiste subissant l’ombre de Lionel, Sacha Distel, Guy Lux, Léon Zitrone et Raymond Souplex.
Par ailleurs, le dessin fait transparaître une certaine nervosité ambiante due aux apparitions inattendues du bandit. On appréciera parmi toutes les poursuites engagées celle en chris-craft sur la Seine qui est remarquablement réalisée.

Le programme à la télévision vous déplaît ? Jetez-vous dans ce cas sur cet album qui prévoit une émission très spéciale animée par Ric dans laquelle on met bas les masques. A ne pas zapper !

Par Phibes, le 24 juillet 2007

Publicité