RIC HOCHET
Le trésor des Marolles

En 1893, lors d’une réception organisée par le Comte de Flandre au Palais de Bruxelles, un vol de bijoux de grande valeur est commis.
Plus d’un siècle plus tard, ce cambriolage n’a toujours pas été élucidé. A cet effet, plusieurs personnes se sont associées pour fonder le groupe très fermé « les amis de Pietge Snot » qui a pour vocation de retrouver les objets dérobés et les restituer à la famille royale.
L’un des associés, le journaliste de seconde zone Lambert, convie Ric Hochet à Bruxelles dans le quartier des Marolles pour lui faire part d’un grand rassemblement organisé par des internautes passionnés, « le flash mob ».
A cette occasion, Ric est témoin de l’assassinat d’un américain lié à cette histoire de trésor disparu. Il n’en faut pas plus pour que le journaliste se mette à la recherche du ou des coupables.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #72 – Le trésor des Marolles

Nouvel épisode de la série ultra connue de « Ric Hochet » où notre héros est en proie avec une organisation bruxelloise des plus originales : celle « des amis de Pietge Snot », quidam du 19ème siècle qui s’est distingué en calomniant le commissaire de police chargé de la surveillance des bijoux dérobés.
Cette nouvelle aventure policière, qui a l’originalité de commencer par la dénonciation d’un coupable et la tentative d’assassinat de Ric (cf. la couverture), est prétexte pour André-Paul Duchateau de faire étalage de son savoir-faire en matière d’enquête tortueuse.
Nos pauvres méninges sont mises à rudes épreuves à cause des retours en arrière et des voltes faces qui se succèdent à une vitesse vertigineuse. Et c’est tant mieux. Ce bouillonnement de situations donne de la vie à l’intrigue (malgré que certains protagonistes la perdent).
De plus, compte tenu du lieu où se déroule l’affaire qui nous préoccupe, le scénariste a intégré dans ses dialogues le parler populaire propre au quartier bruxellois des Marolles.
Tibet et Franck Brichau ont mis du cœur dans cet ouvrage afin de nous restituer de magnifiques vignettes dont certaines représentent des quartiers ou édifices caractéristiques de la capitale belge.
Alors, « manneke », le trésor des Marolles n’est pas une « zwanze » et doit trouver sa place, non pas dans les « brol », mais dans votre bibliothèque.

Par Phibes, le 2 avril 2007

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