RIC HOCHET
On tue au théâtre ce soir

A Paris, au théâtre du Château, se joue une pièce intitulée « Coup de théâtre » dans laquelle le rôle principal est tenu par Ric Hochet lui-même. Comme il se doit, cette comédie a pour thème une enquête policière dans le milieu hospitalier. Toutefois, la représentation qui est sous contrôle policier n’est pas loin de se transformer en tragédie. Quelqu’un a remplacé les balles à blanc d’un pistolet pour la scène par de réelles munitions.
Est-ce le tueur en série Angel qui sévit actuellement dans la capitale ou est-ce le Bourreau éternel détracteur du journaliste qui complote dangereusement ? Ou les deux ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur RIC HOCHET #73 – On tue au théâtre ce soir

Deux originalités dans cet opus au titre évocateur d’une ancienne émission télévisée sont à relever.
Tout d’abord, le journaliste de la Rafale est promu acteur de théâtre. Il se découvre pour la première fois de sa vie sur les planches pour jouer un rôle policier fait sur mesures et manque de se retrouver entre quatre planches.
Ensuite, l’allusion surprise à la mère de Ric Hochet dont l’existence éphémère avait été susurrée dans le tome 9 « alias Ric Hochet » est l’évènement majeur de l’album qui tiendra en haleine le lecteur jusqu’à la fin du récit.

« On tue au théâtre ce soir » a tout d’une intrigue policière bien constituée. Sur un fond de guerre de police, les bandits se révèlent être de véritables metteurs en scène. L’un tient sa place d’agent dormant au sein d’une troupe où tous jouent la comédie. L’autre manoeuvre sous la contrainte les individus à partir d’un plan machiavélique mûrement réfléchi.
Dans ce contexte tortueux frôlant à certains moments le tragique intervient notre héros dont l’implication assure sans contestation une animation énergique essentielle au récit.

Cette représentation, qui pour ma part est une réussite, serait peu de chose sans les dessins expressifs de Tibet, les décors détaillés de Franck Brichau et les costumes… euh, pardon, les couleurs lumineuses de Martine Brichau.

Par Phibes, le 1 juin 2007

Publicité