ROCO VARGAS
Triton

Armando Mistral est un écrivain célébre, gràce aux aventures de son héros Sam Norton ! Il vit au Mongo, un hôtel de luxe, au bord de la mer. Mais pendant ce temps la moitié de la planète souffre de la sécheresse… Mistral a laissé derrière lui son ancienne carrière de héros spatial, alors qu’il était connu sous le nom de Roco Vargas. Cependant, lorsque le professeur Covalsky vient le trouver pour lui demander de l’aider à ramener de la glace de Triton, le satellite de Neptune, son premier réflexe est de refuser, mais quand le professeur est assassiné et quand sa fille vient le relancer, l’écrivain finit par accepter de se jeter à nouveau dans l’aventure…

Par fredgri, le 11 janvier 2019

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Notre avis sur ROCO VARGAS #1 – Triton

Quand l’histoire commence, les aventures de Roco Vargas sont déjà du passé ! Le héros s’est retiré et vit désormais sous une nouvelle identité, Armando Mistral, gérant son hôtel de luxe et sa carrière d’écrivain à succès. On devine néanmoins que l’univers dans lequel il évolue n’est qu’illusion, car bien qu’il nage dans l’argent et la félicité, la Terre est en pleine déperdition, il faut absolument trouver le moyen de la sauver, ou tout du moins de secourir la moitié de la population qui subit une sécheresse insoluble ! Mais Armando/Roco ne veut plus s’impliquer dans tout ça, ça ne le regarde plus !
Il pose ainsi la question essentielle de l’après-héroïsme ! Comment un héros peut-il vivre autrement qu’en se lançant à corps perdu dans ses aventures ?
Mais c’est aussi une très adroite façon de présenter un personnage sans se soucier de ses origines, ni même de replacer progressivement les bases de son caractère et de son background. Torres garde ainsi le "suspense" pendant une quinzaine de planches avant de ramener Roco à la surface et l’entraîner dans de périlleuses péripéties…
On se retrouve alors en pleine SF qui rappelle les exploits de Flash Gordon, le Capitaine Future, de tous ces héros des années 50/60 qui sillonnaient l’espace, sauvant des planètes, se battant contre d’affreuses crapules, prêtes à tout pour détruire le système solaire… Le rythme est très enlevé, avec beaucoup de rebondissements, de combats et de "souffle". Dès que le récit s’emballe, on se laisse porter et c’est réellement un vrai plaisir de retrouver cet esprit rétro futuriste savoureux !

Graphiquement, c’est du Torres des débuts, son trait ne s’est pas encore trop épaissi et ses personnages baignent dans une sorte de style caricatural qui renvoie vers les années 80, très beau, très influencé par un style déco/mode ! On sait que le dessin va ensuite pas mal évoluer, mais cela reste du très bon travail !

Avec ce premier volume, Daniel Torres installe un univers assez référencé, plein de charme !
Vivement la suite des aventures de ce héros galactique !

Par FredGri, le 11 janvier 2019

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