SAY HELLO TO BLACK JACK
Tome 11 - Chroniques de Psychiatrie 3

Le massacre des écoliers fait beaucoup parler dans les médias qui répand une fausse info : le criminel aurait agit sous l’emprise de médicaments or le docteur Iseya démontre que cette théorie n’est pas possible. L’étau se resserre autour du milieu médical qui s’efforce de sauvegarder sa déontologie.
D’un autre côté, on en apprend beaucoup sur Hayakawa, ses troubles, ses actes de violence et ses relations avec le sexe et l’amour.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SAY HELLO TO BLACK JACK #11 – Tome 11 – Chroniques de Psychiatrie 3

La poursuite des chroniques de psychiatrie s’annonçaient tourmentées… elles le sont !
En départ d’analyse : le milieu journalistique toujours très présent, se demande s’il faut préférer le scoop ou le dossier au long cours. Naturellement, les arrivistes misent sur la course de vitesse et l’intérêt d’une étude portant sur les causes et les conséquences d’un acte, selon qu’il soit encadré ou non et si oui, dans quelles conditions, laisse perplexes pour ne pas dire distants, un grand nombre de rédacs chef.

La presse n’ayant pas l’apanage du banc des accusés, l’auteur met également en cause les traitements administrés aux patients et la considération qu’ils reçoivent.
Autant dire que plus le monde avance et plus l’archaïsme des méthodes devient obsolète mais il dénonce pourtant, à raison, la particularité du système médical japonais à l’égard de ses malades atteints de troubles psychiques : les personnes sont tout simplement isolées et cachées du reste du monde, acte souvent encouragé d’ailleurs par la famille elle-même !
Et puis, comme on le craint souvent la folie et la déclaration d’irresponsabilité devant un crime est parfois préférable à la culpabilité, alors certains criminels jouent le jeu de la démence et s’en sortent mieux en ce qui concerne les plus grosses peines.

Malheureusement, les erreurs sont inévitables et le système est mis à l’index à raison là aussi.
L’erreur judiciaire, comme l’erreur médicale a souvent des conséquences très lourdes voire irréparables. Là encore, Syuho Sato dénonce les méfaits de certains mauvais jugements.
Les chroniques de psychiatrie sont le parent pauvre du milieu médical, rejeté, comme l’étaient les malades du début du siècle, et qui pourtant, comme on le sait maintenant, nécessitent tant de temps et d’attention.
La souffrance morale est terriblement destructrice et il n’est plus concevable aujourd’hui de la mésestimer. Ce troisième tome envisage les révoltes des médecins devant ces travers mais également la pression qu’ils subissent au point parfois, d’être mis eux-mêmes sur le banc de touche à propos de leurs capacités à pratiquer la médecine.

Le volume 3 devrait captiver tous les lecteurs concernés par l’injustice en général et par tout ce qui touche à la dignité, parce que quelque part c’est d’abord notre intimité qui est mise en cause.
A lire et à défendre.

Par MARIE, le 15 juin 2006

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