SCALPED (VF URBAN)
Rongé jusqu'à l'os

Dashiell Bad Horse commence à se sentir fatigué par sa mission. De plus, il est en train de tourner toxico et cela risque de mal finir s’il continue à voir Carol Ellroy, la fille du chef Lincoln Red Crow. Cette dernière l’a d’ailleurs viré de chez elle.
L’agent Nitz pousse aussi Dash à trouver quelque chose de fort pour pouvoir arrêter Red Crow une bonne fois pour toute. Cela risque d’être possible, le chef vient d’abattre un homme, un certain Brass, de sang froid alors qu’il était en cellule. Il y a un témoin et celui ci pourrait permettre d’envoyer Red Crow derrière les barreaux. Mais il faut qu’il reste en vie.
Quand à Red Crow, il sait qu’il a une taupe au sein de son équipe.
Dash doit vite trouver une solution à cette situation…

 

Par berthold, le 15 octobre 2012

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Notre avis sur SCALPED (VF URBAN) #6 – Rongé jusqu’à l’os

Que c’est bon, mes amis !
Là, du polar comme ça, bien hard, bien noir, et bien, quelque part, cela fait plaisir. Même si cela peut vous paraitre malsain !

Jason Aaron a du talent. Et cela se voit. Il faut en avoir pour réinventer les codes du polar et se permettre d’écrire un récit aussi tordu, aussi machiavélique, aussi noir, aussi sanglant.

Ce tome 6 vous place dans une ambiance tendue dès les premières pages. On sent qu’il va se passer des choses, que le sang va couler, que les armes vont parler. Aaron arrive à faire monter la pression lors de la lecture. Je peux vous dire que, rarement, j’ai connu une telle tension dans une bande dessinée.
On est loin des romans de Tony Hillerman ou de Craig Johnson, qui se passent en milieu amérindien. Ici, c’est sale, violent et on ne parle pas comme dans un conte de fée !
Aaron n’oublie pas non plus d’y placer quelques bons rebondissements comme ce qui attend Carol. Il y a aussi du génie dans l’art de distiller l’action. On s’attend à un gros règlement de compte entre les sioux et les Hmong, et là, encore, je m’attendais pas à cela. Tout comme ce que va faire Dash aussi.

Le dessin de R.M.Guéra sert parfaitement cette série. Son trait, vraiment efficace, est assez sombre pour nous montrer la noirceur des propos. Il y a de l’inventivité dans la mise en scène, lui donnant un rythme cinématographique. Grâce à son trait, on arrive à s’attacher (même si ce sont de beaux salauds) aux divers protagonistes.

Bref, Scalped est une grande série. Du comics comme vous n’en avez jamais lu ! De la bande dessinée comme on aimerait en lire plus souvent ! Du polar comme on en rêve ! Du récit glauque qui sait vous prendre aux tripes.
Rongé jusqu’à l’os, vous le serez en dévorant les pages de ce tome 6. Vivement la suite !

 

Par BERTHOLD, le 15 octobre 2012

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