SINBAD
Le cratère d'Alexandrie

La Khalife Al-a-din règne sur son pays depuis qu’il a découvert une lampe qui renfermait un djinn. Or ce même djinn qui a fait sa fortune, lui apprend qu’il sera tué par son fils.  Al-a-din prend peur car son harem contient une centaine d’épouse et de nombreux enfants. Son génie prend à sa charge cette besogne pour éviter un funeste sort à son maitre, mais agit de son propre chef en exterminant toutes les personnes qui y vivaient.
Toutes, non, une des épouse est parvenue à sauver son fils et jetta son panier dans les égouts du palais. Or cet enfant a bien grandi et a été élevé par des pêcheurs et devenu adulte SinBad veut découvrir qui sont ses parents. Et pour cela il décide de se faire aider de la magie. Mais il lui manque deux ingrédients necessaires : du vin de Delphes et le cratère d’Alexandrie. Si le premier est facile à trouver pour une personne aussi dégourdie que lui ; le cratère d’Alexandrie appartient à une redoutable sorcière et s’en emparer se révelle très péreilleux.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SINBAD #1 – Le cratère d’Alexandrie

Si le nom fait penser aux mythes des Mille et une nuits, il faut dire que ce Sinbad ne ressemble pas trop au marin homonyme. Et cette histoire se retrouve à mêler en une seule, quelques mythes comme celui d’Aladin, de Moïse ou celui d’Oedipe. Ces mythes fondateurs constituent l’introduction du récit.
Passé cette petite présentation avec l’histoire de Sinbad, l’aventure commence et nous fait découvrir les charmes et les mystères de l’orient. Le duo de scénariste joue avec le lecteur, si l’univers mis en place est plaisant et attrayant, les personnages sont surprenants et les mythes sont un peu écornés. Ainsi Al-a-din n’ a rien à voir avec son homologue et se retrouve totalement manipulé par son génie. Et que dire de la ravissante sorcière Tubarah qui sous ses airs enfantins est d’une grande cruauté. C’est assez bien vu, car qui se méfierait d’une enfant dans un tel rôle.
Côté dessin, quand on connait le travail de Pierre Alary sur Belladone, il faut dire que l’on n’est pas trop dépaysé. L’ensemble nous refait plonger en enfance avec ce style tout en rondeur. Un style qui mettait très bien en valeur les personnages féminins de Belladone mais qui sied également à notre brigand. Le dessin est lui  secondé par un découpage qui nous donne une lecture agréable et un rythme épique.
Tout contribue à rendre ce premier tome amusant à lire, avec de l’action et de nombreuses zones d’ombres qui restent encore à explorer. Ce Sinbad se montre un personnage intéressant qui parvient par sa ruse à nous entrainer dans son aventure.

Par Eric, le 16 juin 2008

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