SOIL
Tome 5

 
Pour avancer dans son enquête sur l’affaire Sayuri, le lieutenant Onoda s’est rendue à Hokkaido, dans la prison où elle a pu rencontrer l’homme aux yeux bandés qui aux dires de certains sévissait au même moment à Soil. C’est dans une cellule immonde gardée par un maton effrayant qu’elle s’est confirmé que le prisonnier qu’elle visitait avait bien un rapport avec Soil : au sol, avec des excréments, était dessinée une carte de la ville !!!

La peur est toujours de mise à Soil Newtown, et les enfants toujours aussi indomptables. Le lieu de leurs meetings va cependant être localisé et la psychologue scolaire y sera dépêchée afin de raisonner toute cette jeunesse sur laquelle le contrôle a été perdu…
 

Par sylvestre, le 8 octobre 2011

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Notre avis sur SOIL #5 – Tome 5

 
Cette fois encore, le mystère qui plane sur Soil nous nargue et nous laisse perplexes quant à ce qu’il s’y passe. Cependant, et pour la première fois, des réponses y sont données du bout des lèvres ; réponses cela dit encore un peu trop abstraites pour être vraiment utiles. Oui, les choses avancent : on voit par exemple que Onoda ne cherche pas complètement en vain et qu’elle semble avoir suivi une piste en relation avec son enquête… Le dialogue est amorcé avec les enfants, aussi, laissant espérer qu’il sera suivi d’effets même si on peut encore en douter à ce stade du récit. On voit dessinés les enfants en train de faire ces traces dans les champs de blés, aussi, ce qui écarte les notions extra-terrestres même si la torsion de l’univers de Soil semble encore assez réelle et menaçante… En bref, le thriller reste efficace, les visuels choquants et l’ambiance détestable ! (Mais c’est voulu !!!) Le dessin de Atsushi Kaneko n’est du reste pas étranger à cela : réaliste et expressif, il a ce pouvoir d’accentuer l’effet des situations illustrées et les émotions par lesquelles passe le lecteur, favorisant d’autant plus l’envoûtement de ce dernier que génère cette série Soil, un manga de fiction décidément hors normes et ô combien dérangeant…

Des sueurs froides en noir et blanc.
 
 

Par Sylvestre, le 8 octobre 2011

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