SOIL
Tome 7

 
Yokoi va remarquer que la voiture dans laquelle il est avec Onoda est suivie. Lors d’une halte, il va tendre un piège à leurs poursuivants et échapper à leur surveillance. C’est juste après cela qu’ils vont, dans un village où Yokoi rencontrera d’ailleurs un autre policier de sa promotion, retrouver la trace de Yodokawa, dans une maison où les toilettes au fond du jardin garderont leurs secrets…

Suite à cette victoire, Yokoi et Onoda se feront pincer par le personnel de la préfecture qui les pourchassait et qui à leur tour les a piégés. Onoda sera mutée, affectée ailleurs à une mission bien réductrice, et Yokoi sera lui envoyé en prison.

La préfecture a changé les scellés sur la maison des Suzushiro et apposé les siens. Elle a aussi envoyé des policiers à Soil ; policiers protégés par une amulette toute particulière. Le mystère plane toujours sur la cité : les hommes sont revenus, les enfants ont été arrêtés dans leurs délires et des concrétions poussent partout, défigurant la ville encore plus qu’elle ne l’était déjà…
 

Par sylvestre, le 7 février 2012

Publicité

Notre avis sur SOIL #7 – Tome 7

 
Cette lecture est comme un labyrinthe dans lequel on n’arrête pas de voir des flèches indiquant la sortie… sans jamais y arriver ! Eh oui, une fois encore, c’est avec une certaine malice que Atsushi Kaneko nous balade, nous surprenant toujours autant non seulement avec des personnages complètement barrés, mais aussi avec des lieux aussi vivants et aussi inquiétants que ces personnages !

Atsushi Kaneko travaille seul sur la réalisation de ce manga. Sans assistant. Qui d’ailleurs aurait pu apporter son trait en complément de celui du mangaka sans que cela se voie ? Personne… Le style d’Atsushi Kaneko est en effet à nul autre pareil, éventuellement comparable au travail de certains auteurs européens ou américains, mais difficilement à celui de l’un de ses compatriotes. C’est en neuf mois que Atsushi Kaneko réalise l’équivalent d’un volume comme celui-là. Neuf mois… pour un beau bébé ! Un beau bébé qu’on est ravi de voir, d’avoir, de toucher, de découvrir… Un beau bébé qu’on ne se lasse pas de voir grandir, de voir évoluer…

Jusqu’à où ? C’est une question qu’on se pose depuis le début et qui reste toujours sans réponse précise. Mais on le sait, les enfants qui grandissent réservent toujours des surprises. On a hâte de voir ça… En tout cas, ceux qui ont posé la question à l’auteur durant le FIBD d’Angoulême où il a été invité en janvier 2012 en ont été quittes pour une réponse à dessein évasive qui les invitait (eh, pardi !) à patienter jusqu’au bout, leur promettant toutefois qu’ils trouveraient sinon toutes les réponses à leurs questions au moins une sorte de paix intérieure…
 

Par Sylvestre, le 7 février 2012

Publicité