SOMMELIER
Sommelier

Avant de partir au Japon, Joe Satake participe à une dernière dégustation de vins millésimés 1968, l’année de sa naissance, une des plus mauvaises années. Son arrivée au restaurant la Mer est pour lui l’occasion d’apporter sa touche personnelle : après avoir refait la carte des vins, il devient donneur de leçon quant à l’utilisation ou non des sulfites dans la fabrication du vin.
Sa venue au Japon lui permet de rencontrer monsieur Tabuchi, un collectionneur de vins acharné, de sauver la mise à un amoureux transi, et de redonner toute sa fierté un chercheur dont l’entreprise en difficulté est en passe d’être rachetée.
Joe est également chargé de recruter un sommelier. Il jettera finalement son dévolu sur Seiko Morishita capable de proposer la boisson qui répond aux besoins des clients.
Mais le passé de Joe refait également surface en la personne du plus proche collaborateur de son père.

Par Arkangel, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SOMMELIER #3 – Sommelier

Et dire qu’il a fallu attendre la fin de de ce 3ème volume pour enfin avoir un peu d’action. Joe sort de ses gonds et frappe le commis sommelier. Les effets de l’alcool commencent-ils à se faire sentir ? Quel beau pays le Japon tout de même. On peut frapper un subalterne et il viendra s’excuser de sa médiocrité. En France pour un même geste, c’est le tribunal avec en prime la grève, les syndicats qui montent au créneau, l’arrêt maladie, la plainte pour harcèlement moral et physique.
Mise à part cet interlude violent, le scénario tourne toujours de Joe, génie du vin, imperturbable, détenant la science œnologique infuse, donneur de leçons, héraut au grand cœur qui n’a jamais peur de rien. Le personnage se déride un peu mais garde encore une bonne partie de son balai enfoncé.
L’arrivée au Japon est pour nous l’occasion de découvrir de nouveaux personnages mais surtout de mesurer toute l’aura de notre culture et de la cuisine française dans ce pays elles riment avec luxe. Heureusement que nous sommes là pour pour apporter notre civilisation au monde. Sans la France, les japonais avec leurs sushis, ils n’auraient pas su que l’on pouvait faire cuire le poisson. Si ce n’est pas une preuve de notre avance technologique, je ne m’y connais pas.
Les conseils de dégustation et la présentation des crus sont toujours présents à la fin de l’épisode. J’ose espérer qu’ils tiennent la route, compte tenu du fait que je suis resté au jus de raisin avant fermentation. Dans ce manga toujours aussi atypique, ce volume présente plus d’action, moins de temps morts, et reste intéressant à travers l’image des traditions françaises au Japon.

Par Arkangel, le 10 septembre 2007

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