SONS OF ANARCHY
Tome 5

Jax a pour projet de faire affaire avec Cassandra Wolfe, une gérante de casinos, et ce, en lien avec les Mayans d’Alvarez. Après avoir intégré dans son club des Sons of Anarchy Dillon, le neveu fougueux de Bobby, en tant que prospect, il se voit invité avec ses coéquipiers chez Alvarez à Oakland pour participer à une rencontre avec Wolfe afin de régler certains détails de leur deal. Malheureusement, alors que les tractations vont bon train dans l’arrière-salle, Dillon cherche des noises à Felix, un des Mayans. Mis dehors pour calmer ses ardeurs, le prospect tombe incidemment sur le magot de Wolfe et, s’enfuit après avoir sévèrement tabassé Felix. Ce larcin et cette agression met en émoi tous les participants à la fête et creuse un sérieux doute sur le deal en cours. De retour au club des Sons of Anarchy, Jax découvre avec stupeur que Dillon est à l’origine du désastre et compte tenu des représailles qui risquent de leur tomber dessus, éjecte violemment le jeune du groupe de bikers et par la même occasion de Charming. Malheureusement, Dillon est du genre rebelle et s’est mis en tête de faire payer les Sons. Pendant que Jax essaye de recoller les morceaux avec Alvarez, l’ex prospect fait appel à une bande de Celeda. Autant dire que quand on menace les Sons, la riposte ne peut se faire que dans la violence.

Par phibes, le 19 avril 2018

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Notre avis sur SONS OF ANARCHY #5 – Tome 5

Pour les besoins de ce cinquième opus, Ryan Ferrier succède à Ed Brisson pour nous offrir non pas plusieurs historiettes comme le tome précédent mais un véritable récit complet ayant trait comme il se doit aux fameux SAMCRO (Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original). Evidemment inspirée de la saga télévisée américaine, cette équipée n’en demeure pas moins inédite et fait intervenir, autour des personnages récurrents de la saga, un personnage pivot particulièrement méprisable et fouteur de bazar, en l’occurrence le sinistre Dillon, de son état neveu de Bobby.

Le moins que l’on puisse dire est que les péripéties contées n’engendrent pas la mélancolie. Elles nous permettent de retrouver Jax et ses frères bikers dans une affaire délictueuse comme ils savent les concocter, cette fois-ci à la faveur d’un partenariat délicat qui va être mis à mal par une recrue on ne peut plus sanguine.

Pour bien caractériser l’univers de SAMCRO, le scénariste ne fait nullement dans la dentelle pour nous expédier dans une querelle de gangs singulièrement violente. Reposant sur des dialogues grassement fleuris réservés indubitablement à un public adulte averti, l’intrigue se démoule selon un schéma éprouvé, sans ambages, et d’une efficacité redoutable. On ne sera pas surpris, si on connaît le monde des bikers de Charming, de voir le comportement de ces derniers vis-à-vis d’une menace (ici Dillon) qui touche à leur entité, reposant sur un code d’honneur redoutable et sur des actions justicières qui leur sont propres.

Pour la deuxième fois dans la série, Matias Bergara assure la mise en images des Sons. L’on concèdera bien volontiers que son trait, grâce à des aplats de noir efficaces, se meut dans un réalisme impitoyable pour le moins convaincant et punchie. L’artiste fait sensation surtout dans les scènes d’actions puissantes qu’il met en exergue dans une brutalité sans appel et sous le couvert de plans judicieusement marquants.

Un p’tain de volet sans appel que les amateurs du peu recommandable avaleront sans retenue.

Par Phibes, le 19 avril 2018

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