SORCIERE DE L'OUEST (LA)
Tome 3

Firiel a intégré l’école de Taurus et c’est un abominable accueil qui va lui être réservé. Jugée d’entrée par Ravenna, la chef du comité des élèves, elle va être complètement esseulée et considérée comme la plus insignifiante des personnes par toutes les autres élèves.

Le problème allait encore s’alourdir lorsque pendant le spectacle donné à l’occasion de la fête du solstice d’été, Roselitte, l’élève qui devait l’accompagner partout pour pouvoir rendre compte de ses faits et gestes allait être la victime d’une chute mortelle. En effet, les soupçons se sont tout de suite orientés vers Firiel qui faisait figure de coupable idéale.

Mais la situation a fini par changer après quelques semaines, quand Marie et une certaine Rounette ont également intégré l’école de Taurus, témoignant en faveur de Firiel et la réhabilitant aux yeux de beaucoup.

Restaient Ravenna et ses sbires qui nuisaient au prestige et à la crédibilité de l’établissement. Ce problème allait devoir se régler en duel, et c’est pour cela que Firiel a commencé à prendre des cours d’escrime auprès d’un professeur qui n’était autre qu’un ancien ami de Roselitte…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SORCIERE DE L’OUEST (LA) #3 – Tome 3

Ce volume 3 se déroule exclusivement dans les murs de l’école de Taurus que costumes et décors participent à faire ressembler à un Poudlard d’une autre époque, ce genre d’établissement qui happe ses occupants dans un univers où l’extérieur ne compte plus.

On ne verra pourtant pas grand chose du bâtiment en lui-même, mais les cadrages très proches des personnages tendent à en noircir l’ambiance, comme si l’auteure avait dû s’approcher au plus près de ses personnages pour qu’on puisse les voir à la lueur d’une faible chandelle.

Ce volume tire aussi ses ambiances des robes très « frou-frou » que portent la plupart des élèves et de la féminité en général. Cette féminité est d’ailleurs un sujet intéressant en cela que la mangaka juge utile de faire intervenir Roux déguisé en fille (« Rounette » !!!) et qu’une relation de séduction s’installe entre lui et Sister Lain, qui justement va jouer sur ce trouble d’identité garçon/file, elle qui, sous ses tuniques à capuchon masque bien son visage et son corps alors qu’elle a un véritable pouvoir de séduction, quasi démoniaque !

Enfin l’escrime est là, aussi, pour masculiniser un peu le récit ; comme un symbole de plus à ajouter à d’autres tels le nom Ravenna (de l’anglais raven, corbeau) qui étiquette de manière très « conte de fées » ce personnages comme étant une méchante.

Un bon tome 3, au final, au dessin hésitant entre noirceur et visuels beaucoup plus clairs dans lesquels le trait s’efface, comme inondé de lumière. Un bon tome dont les dernières planches invitent à découvrir la suite qui devrait démarrer sur les chapeaux de roues et épées à la main !
 

Par Sylvestre, le 1 octobre 2008

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