SPIROU ET FANTASIO
Z comme Zorglub

Terrible, ce Zorglub!
Le premier contact est le bon : ce méchant est vraiment une totale parodie de méchant! Sans pitié mais complètement loufoque, cet ancien grand ami de Champignac a mis au point la fameuse zorglonde qui aura de beaux jours devant elle.
Franquin fait preuve d’une très grande fantaisie dans cet album et montre par la même occasion (s’il fallait encore le prouver) qu’il est un des maîtres de la BD franco-belge et même mondiale!
On assiste à un festival d’inventions, de coups de théâtre, de scènes drôles et carrément tordantes.
Avec le marsupilami (et bien sûr nos héros), Zorglub reste à ce jour un de mes personnages de BD préféré. Son ego n’a d’égal que sa grand capacité à nous faire rire (à son insu, bien entendu!)

Par PATATRAK, le 15 septembre 2005

Véritable petit bijou de l’époque de Franquin sur le titre, cet album est aussi l’occasion de rencontrer pour la première fois Zorglub ce maitre du mal gaffeur. C’est très inventif, bourré de l’humour habituel du papa de Gaston, je me suis littéralement régalé en lisant cet album ! De plus Franquin, aidé par Greg et Jidéhem est au sommet de son art. L’histoire progresse par bonds (c’est principalement du au fait que c’est prépublié, à l’époque dans « le journal de Spirou »), permettant ainsi de nourrir le récit de gags (j’adore décidemment trop les remarques de Spip), de multiples rebondissements, le format 64 pages est aussi très pratique pour bien développer une intrigue comme celle de cet album.
Le style de Franquin est un adroit mélange de gags, d’aventure mais aussi de regard sur le monde technologique (tout les designs des objets, des engins, des mobiliers sont magnifiques), de plus son dessin a quelques chose de pur, certes il n’a pas encore le côté fouillé qu’il aura sur les « Gaston » ou sur « les Idées Noires », mais c’est un plaisir des yeux, tout est du registre de la virtuosité ici, les cadrages etc. C’est de la BD dans ce qu’elle a de plus excellent.
Une référence à posséder absolument 😉

Par FredGri, le 16 mai 2003