SPIROU ET FANTASIO
La boite noire

La période Nic et Cauvin est à mes yeux une période transition, très peu de numéro, moins engagée qu’avec Fournier, moins de personnalité que les autres équipes, mais néanmoins beaucoup de rythme, de fraîcheur. On a donc affaire à un Spirou peut-être moins charismatique mais tout aussi débrouillard.

L’écriture de Cauvin manque relativement de finesse, de cette fibre qui peut donner du panache à un vilain, qui permet de sourire du coin de la bouche en écoutant parler Fantasio ou Spip, bref il se contente de faire son boulot, c’est bien mais bon, on est loin aussi de Franquin !

Pour Nic, c’est plus ou moins le même constat, son trait sympatique manque lui aussi de finesse, de finition même, ça sent le boulot de commande, peut-être que ce dessinateur habitué à l’animation n’avait pas vraiment trouvé son rythme dans la série ! Qui sait ?

Toujours est-il que cet album se laisse bien lire, avec un certain plaisir même, il s’oublie très rapidement mais qu’importe, Spirou et Fantasio ont tellement d’autres aventures devant eux !!!

Par FredGri, le 29 décembre 2004