SPIROU ET FANTASIO
L'Homme qui ne voulait pas mourir

Alors qu’il vient s’occuper de la maison que lui a légué son vieil oncle, mort il y a quelques années, Fantasio découvre non seulement que ce dernier est bel et bien vivant mais que son cousin, le maléfique Zantafio, vient de s’emparer d’un mystérieux carnet ou le vieil homme aurait soi disant noté le chemin qui devrait mener à la légendaire source de jouvence.
Bien décidés d’aider son aieul, Fantasio va demander de l’aide à Spirou et tous les trois vont se lancer à la poursuite des voleurs.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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3 avis sur SPIROU ET FANTASIO #48 – L’Homme qui ne voulait pas mourir

Ah voilà! Je le savais qu’il fallait laisser du temps! Car ce tome 48 est très réussi!

Autant, pour le tome 47, je trouvais que c’était du "Morvan et Munuera appliqués à Spirou", autant là, on voit bien que les auteurs s’approprient vraiment Spirou et Fantasio.

L’exemple le plus frappant (et qui se voit d’entrée en regardant la couverture), c’est le travail de Munuera. Voilà, c’est ce que j’attendais de lui ! Ce n’est pas Spirou qui aurait débarqué de l’univers de Merlin. C’est Spirou par Munuera. Et ça, ça change toute, ça donne énormément de caractère à notre groom préféré (et bien sûr aux autres, Fantasio en tête).
Ce fut donc un réel plaisir de découvrir ces nouveaux traits.

Comme un bonheur ne vient jamais seul, les décors sont aussi époustouflants et insufflent ce sentiment d’aventure qui sied si bien à la série.

Pour Morvan aussi, c’est du tout bon. Même si je trouve qu’il peut encore mieux faire, on voit qu’il a tout compris de la série.
Son scénario est très astucieux et fait apparaître un personnage surprenant en la personne de Tanzafio, le fameux oncle disparu de Fantasio de "Spirou et les héritiers".

Comme Munuera, il remet la grande aventure au menu de Spirou et Fantasio et ça donne des trucs détonants en Palombie.
Et puis, il redonne de la voix à Spip et ça, c’est trop de la balle!!!

En fait, le seul petit bémol que j’ai trouvé, c’est qu’on a l’impression que Morvan essaie de trop mettre de Spirou dans Spirou, dans le sens où on trouve beaucoup de références au passé de nos héros (le marsupilami, la Palombie, les agents du KGB). Mais honnêtement, qui s’en plaindrait?
Sûrement pas moi!

Par PATATRAK, le 21 octobre 2005

Morvan et Munuera reviennent donc avec un deuxième album bien mieux rythmé et plus équilibré que le précédent. Certes la fin est encore une fois déconcertante, un peu trop prétexte, mais l’ensemble garde une pêche et un dynamisme qui me rappelle les bonnes périodes style Franquin. Morvan habille son scénario de quelques réflexions très bien vues au sujet de la colonisation des conquistadors notamment.
Sans retrouver la fantaisie du temps de Tome et Janry, progressivement cet album se fond complètement dans l’atmosphère habituelle de la série. D’une part Morvan s’est complètement réapproprié les personnages qui sonnent parfaitement et d’autre part Munuera livre des planches magnifiques, tout y est superbement exécuté, que ce soit les décors, les bateaux, la jungle etc, c’est très beau et très bien mis en scène avec des cadrages très frais !
Etant un fan de la série depuis longtemps je dois dire que les éventuels doutes que je pourrais avoir eu au tome 47 sont complètement dissipés avec cet "Homme qui ne voulait pas mourir"
Vivement les nouvelles aventures !

Par FredGri, le 26 septembre 2005

J’ai pris le train Spirou et Fantasio avec le numéro 47. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement car j’adore les dessin de Munuera.
Ce nouveau tome des aventures de Spirou et Fantasio est vraiment fantastique. Le dynamisme du scénario est appuyé par un dessin superbe. Il est vrai que cet album se veut moralisateur sur la colonisation mais également sur le phénomène d’aculturation qui est à l’origine du conflit entre les factions des deux amis d’enfance.
Quant à la fin, c’est une fin comme je les aime. Mettez la musique du "Professionnel" et vous comprendrez. Mais elle est tout a fait logique, il ne pouvait en être autrement. Et la dernière case est très "à propos". Les héros de bandes dessinées ne disparaissent jamais

Par Eric, le 2 octobre 2005

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