Tankers

(Regroupe les Tankers 1 à 3)
GreenLeaf Oil est une énorme compagnie pétrolière qui se rend bien compte que les ressources naturelles de la Terre s’épuisent à grande vitesse. Grace au Dcteur Emerson Lesley, ils lancent un audacieux projet, envoyer une troupe de soldats surarmés pour accompagner le scientifique et son équipe dans le temps et détourner la comète qui va frapper la planète soixante six millions d’années dans le passé, éradiquant la quasi-totalité de la vie sur Terre. L’objectif étant de permettre aux dinosaures de vivre plus longtemps et ainsi constituer une quantité plus importante d’énergie fossile… Mais voilà, les choses ne se passent pas exactement comme prévu…

Par fredgri, le 30 octobre 2024

Notre avis sur Tankers

Tankers est le troisième album traduit des publications Bad Idea.
D’un cachet nettement moins subtil que les deux volumes précédents (L’œil d’Odinn et Pyrate Queen), l’histoire n’en est pas moins très prenante, avec un concept qui a malgré tout un fond intéressant, notamment cette idée de changer le futur sans se poser de questions sur les effets à long terme.

Toutefois, on sent aussi que Venditti n’y est pas allé avec des pincettes pour son intrigue, les soldats restent globalement tous des stéréotypes sans nuance tels qu’on en voit des dizaines dans les films américains mettant en scène des bidasses à la gâchette facile qui tirent avant de poser des questions. On a aussi droit au petits rites de camaraderie, les surnoms, les blagues et les dialogues creux. Ça canarde encore et encore, et même si le scénario nous réserve quand même des séquences plus réflectives, Tankers demeure un album qui se lit en peu de temps, n’explorant son sujet qu’en surface.

Et c’est peut-être justement ce qui fait tiquer.
Car l’idée est propice à une réflexion plus creusée sur les paradoxes temporels, sur l’arrivisme des grandes entreprises aux politiques immorales, sur des sujets plus éthiques. Venditti ne fait qu’effleurer tout ça, misant davantage sur des effets scénaristiques sensationnalistes, mâtinés de scènes pyrotechniques à répétition, servies pourtant magnifiquement par Juan José Ryp en pleine forme. Mais ça n’est guère plus que ça. Dommage.

Tankers se regarde donc comme une bonne série Z, un brin décérébrée, un stock de pop corn à portée de main.

Par FredGri, le 30 octobre 2024

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