TENNEN, PUR ET DUR
Tome 3

Pour venir en aide à une amoureuse d’enfance, Tennen va devoir retrouver un ancien camarade et lui demander de remettre à la jeune femme une grosse somme d’argent qu’il lui doit. Quand il retrouve le fameux Kobayashi, Tennen est surpris par ce désir subit qu’a celui qu’il cherchait de vouloir échanger les rôles, proposant à Tennen de jouir de la fortune qu’il a gagnée pour, lui, pouvoir soi-disant prendre la place de l’apprenti-bonze afin de se rapprocher de Bouddha.

Tennen ne sera pas dupe : cette proposition cache quelque chose. Sachant que la fortune de Kobayashi s’est construite à la suite d’un vol d’argent dans les caisses d’un clan yakuza, il y a fort à redouter que Tennen soit simplement invité à se faire tuer à sa place…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TENNEN, PUR ET DUR #3 – Tome 3

Ce héros m’agace. C’est sans doute cette dualité qu’il revêt entre le bonze qu’il est, l’homme de paix qu’il déclare vouloir incarner, et son moi profond et cette étoffe de yakuza qui lui colle à la peau… Mais c’est surtout dans le graphisme et dans les textes qu’il me déplait : il est trop souvent caricaturé (vous savez, dans ces moments où l’auteur veut faire comme un arrêt sur image sur une expression spéciale, marquante) et il a forcément des attitudes, des (gros) mots et un caractère de voyou, alors j’ai toujours du mal à me ré-attacher à ce personnage en commençant ma lecture d’un tome.

Passé cet agacement, je réussis pourtant à chaque fois à apprécier les épisodes. On a droit dans ce tome 3 à une histoire qui ne vaut pas moins que d’autres qu’on a pu lire ailleurs, et au fur et à mesure de la lecture, on tempère son agacement en voyant une fois de plus le héros se remettre sur les rails de la sagesse…

Bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture qui fait réagir et qui nous apprend à ne pas juger ni un personnage ni un style de dessin en un seul coup d’œil. Tennen est une des séries que je lis (je l’avoue) en me forçant toujours un peu au départ ; pour finir par être content de l’avoir lue jusqu’au bout. Il y a un œil et un rythme à adopter. Quand on y arrive, j’ai l’impression qu’on a tendance heureusement à n’en retenir que le meilleur.

Par Sylvestre, le 2 février 2007

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