TÔGEN ANKI
La légende du sang maudit
Shiki est un garçon ingérable et rebelle. Il vient encore de se faire renvoyer de l’école, ce qui met son père dans une colère noire. Mais la dispute est interrompue par la sonnerie de leur commerce de spiritueux. Alors que Shiki ouvre la porte, une explosion survient. Le « client » vient de tenter de le tuer !
Son père saute dans la voiture et fonce sur l’homme, qu’il écrase, avant d’embarquer Shiki. Mais, à la grande surprise du garçon, le tueur, qui aurait dû mourir dans la collision, est déjà à leur poursuite. Shiki ne comprend pas comment l’individu a pu survivre au choc.
Son père lui apprend alors qu’il s’agit d’un membre du clan Momotarô, dont le but est d’éliminer tous ceux qui ont du sang Oni dans les veines. L’heure est venue d’apprendre à Shiki ses véritables origines et le fait qu’il est un Oni, dont le sang apporte des pouvoirs étonnants.
Par legoffe, le 19 mars 2022
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505113744
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Notre avis sur TÔGEN ANKI #1 – La légende du sang maudit
Yura Urushibara a choisi le célèbre conte japonais de Momotarô pour installer le contexte de son histoire. Mais, disons-le de suite, la série est très éloignée de la fable originelle. Nous sommes, ici, dans le Japon contemporain et baignés par une ambiance sombre, voire sanguinolente. D’où son classement dans la collection « Dark » de Kana.
Voilà donc un jeune homme qui va découvrir, soudainement, ses origines, mais aussi les pouvoirs que recèle son sang, qui lui permettent des transformations effrayantes. Son apparence peut changer, ou simplement un de ses membres, qui peut devenir une arme, par exemple.
Mais de tels pouvoirs doivent être maîtrisés et Shiki va se retrouver, par la suite, élève d’une école spéciale réservée aux Onis, perdue sur une île.
L’action et la violence sont prépondérants dans ce premier tome, même si l’auteur doit aussi prendre le temps de fournir des explications sur les personnages et leurs particularités. Pour bien mettre le lecteur dans l’ambiance, Urushibara livre des dessins d’une grande noirceur. L’ensemble est bien maîtrisé, dont les scènes d’action, nettes et dynamiques.
Le scénario assure l’essentiel. Il ne brille pas par son originalité, ni par son déroulé. De plus, l’introduction est rapide, le mangaka ayant privilégié l’action au détriment du mystère. Mais ça fonctionne assez bien, et cela devrait plaire aux amateurs du genre.
Par Legoffe, le 19 mars 2022
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