TOUT PRATT
Koinsky raconte... Deux ou trois choses que je sais d'eux - 2

Italie 1945 : Le lieutenant William Fogg, un officier anglais de la S.O.E., est chargé d’une mission dans les marais de Comachio, un endroit qu’il connaît bien. Il doit donner une description détaillée de l’endroit pour isoler la 162ème division turcomane. Mais, il n’espérait pas retomber sur son ancien amour Anita Bonelli et faire la connaissance de son fiancé, le guide, Benito Ravaglia.

Par berthold, le 9 avril 2020

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Notre avis sur TOUT PRATT #30 – Koinsky raconte… Deux ou trois choses que je sais d’eux – 2

Ce nouveau tome de la collection Tout Pratt, sous le titre Koinsky raconte…Deux ou trois choses que je sais d’eux, reprend les deux récits suivant : "Baldwin 622", un récit plus fantastique qui nous renvoie à la guerre de 14/18, et "Un pâle soleil printanier", tout deux datant de 1992.

Ces histoires de guerre nous permettent de voir l’évolution du trait, mais aussi de l’écriture d’Hugo Pratt.

Baldwin 622 et Un pâle soleil printanier sont des récits sur la guerre, mais ont une tonalité bien plus tragique. L’auteur nous raconte une histoire d’amour dans ces deux  récits, deux belles histoires chargées d’émotions.
Baldwin 622 est une histoire qui glisse vers le fantastique. Le personnage principal discute avec ce train qui lui repond. Une belle et surprenante histoire de vengeance.
Quand à la seconde histoire, nous nous retrouvons en Italie en 1945, quelques semaines avant la fin de la guerre. Nous suivons le lieutenant Bill Fogg du Special Operation Executive, chargé d’une mission particulière, près les lignes ennemis. Pratt met en scène un "héros" de cette guerre, le major Anders Lassen (SBS) qui trouva la mort dans ces régions d’Italie et met en face des troupes anglaises, un régiment de la Turkistan Legion. Nous découvrons une autre facette de Pratt. Sa connaissance de la Seconde Guerre mondiale.
Une magnifique histoire d’amour à la conclusion tragique.

En fin d’album, un dossier sur la Résistance italienne.

Hugo Pratt, toujours au sommet de son art.

Par BERTHOLD, le 9 avril 2020

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