TRIBULATIONS DE ROXANE (LES)
La main de Pangboche - Première partie

 
Envoyée au Népal en qualité d’experte en œuvres d’art, Roxane Leduc a reçu d’un contact sur place une bien étrange relique : un doigt momifié ! La jeune femme, cartésienne et n’ayant donc aucune envie de perdre son temps avec l’histoire de yéti qu’on lui avait racontée à propos de ce doigt, se serait bien débarrassée du répugnant objet à la première occasion. Mais l’assassinat, très peu de temps après, de son receleur, va la convaincre de se pencher sur l’affaire, d’autant plus qu’à ses trousses se sont lancés des gens bien décidés à récupérer ce fameux doigt…
 

Par sylvestre, le 16 janvier 2015

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Notre avis sur TRIBULATIONS DE ROXANE (LES) #2a – La main de Pangboche – Première partie

 
Comme le monstre du Loch Ness ou comme Bigfoot, le yéti est une de ces énigmes naturelles non élucidées qui font sourire ceux qui n’y croient pas mais qui, dans le même temps, occupent des équipes de chercheurs parmi les plus sérieux. La "main de Pangboche" (du nom du monastère tibétain où elle s’est un temps trouvée) serait justement, sous toutes réserves, une preuve tangible de l’existence du yéti… Ou du moins d’hommes qui vivraient de nos jours encore à l’état sauvage dans les montagnes du Tibet.

De vrais grands noms sont associés à cette fameuse main de Pangboche : des chercheurs, des collectionneurs, un acteur… Et si une histoire vraie existe donc bel et bien autour de ce mystère terrestre, c’est une fiction qu’en tire André Taymans (Caroline Baldwin) en réalisant ce diptyque aux éditions Paquet intitulé assez logiquement La main de Pangboche.

Le scénario de cette bande dessinée a comme premier intérêt de nous faire connaître l’existence de cette intrigante main et de nous résumer tout ce qui s’est passé autour depuis sa découverte jusqu’à nos jours. Le second bon point de cette aventure, niveau récit, c’est qu’il nous emmène dans des paysages exotiques et grandioses desquels André Taymans a lui-même joui à plusieurs reprises lors de différents voyages au Népal et qu’il peut ainsi dessiner en connaissance de cause. Graphiquement, on retrouve ce trait qu’on lui connaît mais on découvre avec bonheur ses talents d’artiste utilisant pour la première fois et avec réussite la couleur directe. C’est très beau !

Enfin, l’aventure est plaisante et la série courte. C’est ainsi à du concentré d’action qu’on est invités, avec cette lecture… qui vous est donc vivement recommandée !
 

Par Sylvestre, le 16 janvier 2015

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