TRIBULATIONS DE ROXANE (LES)
La main de Pangboche - Première partie

 
Envoyée au Népal en qualité d’experte en œuvres d’art, Roxane Leduc a reçu d’un contact sur place une bien étrange relique : un doigt momifié ! La jeune femme, cartésienne et n’ayant donc aucune envie de perdre son temps avec l’histoire de yéti qu’on lui avait racontée à propos de ce doigt, se serait bien débarrassée du répugnant objet à la première occasion. Mais l’assassinat, très peu de temps après, de son receleur, va la convaincre de se pencher sur l’affaire, d’autant plus qu’à ses trousses se sont lancés des gens bien décidés à récupérer le fameux doigt…
 

Par sylvestre, le 2 septembre 2016

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Notre avis sur TRIBULATIONS DE ROXANE (LES) #2b – La main de Pangboche – Première partie

 
Les éditions Place du sablon ont réédité ce tome 1 paru en 2014 chez Paquet en même temps qu’ils ont ajouté à leur catalogue la suite-et-fin du diptyque La main de Pangboche et une très belle intégrale rassemblant les crayonnés des deux tomes sous une couverture dont le design reprend celui des deux volumes simples.

Comme le monstre du Loch Ness ou comme Bigfoot, le yéti est une de ces énigmes naturelles non élucidées qui font sourire ceux qui n’y croient pas mais qui, dans le même temps, occupent des équipes de chercheurs parmi les plus sérieux. La "main de Pangboche" (du nom d’un monastère tibétain où elle s’est un temps trouvée) serait justement, sous toutes réserves, une preuve tangible de l’existence du yéti… Ou du moins d’hommes qui vivraient de nos jours encore à l’état sauvage dans les montagnes de la haute Asie.

De vrais grands noms sont associés à cette fameuse main de Pangboche : des chercheurs, des collectionneurs, un acteur… Et si une histoire vraie existe donc bel et bien autour de ce mystère terrestre, c’est une fiction fantastique qu’a imaginée André Taymans (Caroline Baldwin, entre autres) en réalisant ce diptyque.

Cette bande dessinée a comme premier intérêt de nous faire connaître l’existence de cette intrigante main et de nous résumer tout ce qui s’est passé autour depuis sa découverte jusqu’à nos jours. Le second bon point de cette aventure, au niveau du récit, c’est qu’il nous emmène dans des paysages exotiques et grandioses desquels André Taymans a lui-même joui à plusieurs reprises lors de différents voyages qu’il a faits au Népal. Graphiquement, on retrouve ce trait qu’on lui connaît ; on découvre aussi avec bonheur ses talents d’artiste utilisant pour la première fois et avec réussite la couleur directe.

L’aventure est plaisante, exotique, et la série est courte. Comme les deux tomes qui la composent sont sortis en même temps aux éditions Place du Sablon, la lecture peut se faire d’une traite ! Et ça… c’est chouette !
 

Par Sylvestre, le 2 septembre 2016

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