UCHRONIE[S]
New Harlem: Rapt

A New Harlem, la population blanche vit dans la misère et le dénuement le plus total. Zack vit ici avec ces parents qui peuvent bénir le fait d’avoir découvert un don chez leur fils. Un donc qui attire le magnat Tyrone Brown qui achète Zack aux Kocinsky. Car Zack est prescient, il peut voir l’avenir dans diverses réalités.
A New Harlem, les postes clés sont détenus par la population noire et l’ordre, surtout moral, est géré par le "Black Order" et en étant acheté par Tyrone Brown, Zack va pouvoir prendre un ascenseur social et durant les vingt prochaines années il va faire gagner des millions à son patron. Mais un beau jour la machines se grippe. Alors que son conseil d’administration lui demande de définir la date la plus propice à l’inauguration du nouveau complexe immobilier Utopia, Zack est victime de vertiges et perd ses moyens et sans doute son don. Mais perdre son don, pour un prescient équivaut à être jeté au rebuts. Alors qu’il tente tant bien que mal de garder la face, il est victime d’un enlèvement et d’une demande de rançon émanant de la fraternité blanche…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur UCHRONIE[S] #1 – New Harlem: Rapt

Ce premier tome consacré à la série New Harlem, second volet de la saga Uchronie[s] va sans doute déconcerter les lecteur de New Byzance. La raison est que l’on voit certaines similitudes troublantes entre les lieux et même les personnages. Mais je vous rassure cela s’arrête là et ce volet semble totalement indépendant. Le pitch de cette saga Uchronie[s] fait un peu penser dans les faits au thème d’un série de science fiction comme Sliders, où des individus voyagent en découvrant des Terres Parallèles. Ici on dénombre un certain dénominateur commun avec Zack Kocinsky. Mais la situation politique et social diffère grandement de celle de New Byzance, pour nous renvoyer une image en négatif de notre société actuelle.
Côté dessin, le travail de Tibery fait remarquablement écho à celui d’Eric Chabbert. On remarque peu différence dans les styles comme si chaque dessinateur devait répondre à un cahier des charge draconien pour que les éléments ne soient pas trop disparates. Tibery fournit un excellent travail sur les décors sont vraiment plaisants et riches en détail. On peut déplorer quelques erreurs d’anatomie mais c’est vraiment pour trouver quelque chose à redire. Dans l’ensemble cette saga Uchronie[s] se montre très homogène.
Ce premier tome introductif est pourtant riche en enseignement sur la situation politique du monde de Zack Kocinsky et je dois avouer que pour le moment j’ai un peu de mal à voir quels sont les liens entre les diverses réalités s’il y en a. L’histoire semble complexe à souhait et sort un peu des sentiers battus. Il reste à voir si le troisième volet de cette saga aura la même force.

Par Eric, le 12 mai 2008

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